Une femme fuyant l'annonce - David Grossman

RÉSUMÉ

Ofer, mon enfant, nous irons ensemble à la frontière palestinienne. Tu rejoindras le camion militaire et je partirai sans me retourner. Je marcherai sur les chemins de Galilée, avançant toujours, jusqu'à ton retour. Je n'irai pas seule. Avram, mon amour de jeunesse, sera avec moi. Je lui parlerai de toi, de tes colères, tes silences butés, ton sourire et tes sanglots. Ofer mon enfant, reviens-moi.









MON AVIS

 Il y a quelques semaines, ce titre de David Grossman était proposé pour les partenariats du vendredi sur Livraddict. La couverture a tout de suite attiré mon regard (j'en reparlerai plus tard). J'ai donc pris le temps de lire le résumé qui m'a beaucoup plu. Le style utilisé m'a interpellé. J'avais l'impression de lire un poème, rempli d'émotions, à l'état pur. J'ai donc postulé et, comme vous l'aviez sans doute compris, j'ai été sélectionnée.

Ça m'a pris quand même plusieurs pages avant d'entrer dans le roman. Je ne retrouvais pas le style de la quatrième de couverture. Le récit était très brouillon, parfois incompréhensible. Bien qu'on sentait une espèce de mélancolie entre les lignes (ce qui me plaisait beaucoup), je n'arrivais vraiment pas à accrocher à l'histoire et encore moins aux personnages. Je me suis même demandée à un moment si je n'allais pas abandonner ma lecture (ce que je n'ai jamais fait avec un partenariat...), d'autant plus que c'est quand même un bon pavé ! J'ai tout de même persévéré et j'y ai trouvé quelque chose qui, somme toute, me plaisait, malgré quelques points négatifs.

Tout d'abord, le style. Comme je le disais précédemment, le style, au début est assez brouillon, mais passé le premier ''chapitre'' (je mets chapitres entre guillemets, car ce roman n'est pas vraiment séparé en chapitres normaux, avec des nombres), le style devient plus raffiné, si je puis dire. Je n'ai toutefois pas accroché autant que je le pensais à celui-ci. Oh, il va sans dire qu'il me plaisait parfois beaucoup ! Un style poétique, rempli d'images et d'émotions, bref un style à couper le souffle. À ces moments-là, j'étais charmée, presque hypnotisée... Mais voilà, les nombreuses (pour ne pas dire très nombreuses...) digressions de l'auteur venaient très vite rompre le charme, malheureusement. Le récit partait souvent dans les souvenirs d'Ora, pour revenir au moment présent, sans indications. J'ai tout de même fini par m'y habituer, même si je n'ai pas été totalement subjuguée au final. Mais une chose est sûre, l'auteur à su très bien décrire ou plutôt, nous faire ressentir, le climat d'une guerre. En fait (et c'est seulement maintenant que je m'en rends compte), on la ressent partout dans le récit, parfois ce sont les personnages qui en parlent, mais souvent, elle est omniprésente, elle est partout, sans être directement là... C'est difficile à exprimer !

Maintenant, parlons personnages. Je dois dire que j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à les cerner ! Ora m'a même parfois vraiment déplu, tellement son tempérament m'énervait... Mais je ne parlerai pas des personnages individuellement, car j'ai ressenti la même chose pour chacun d'entres eux. En fait, avec le recul, je me dis que les gens étant les mieux placés pour comprendre Ora, Avram, Ilan et les autres sont ceux qui vivent tous les jours avec un climat de guerre les entourant et ayant des enfants enrôlés dans l'armée. Je n'ai pas d'enfant et aucune guerre ne vient troubler mon quotidien. Je pense que c'est pour cette raison que je ne suis pas arrivée à comprendre parfaitement l'histoire et ce que pouvait ressentir les personnages.

Je reviens, avant de terminer mon avis, sur la couverture. Comme je le disais, celle-ci m'a interpellé dès le premier regard. Je ne sais pas... je trouve cette image magnifique. En noir et blanc, nous y voyons deux silhouettes devant un grand étendu d'eau (une mer, sans doute). Parfois, une image nous touche, sans raisons. On peut la regarder pendant plusieurs minutes, sans jamais s'en lasser. C'est mon cas avec celle-ci.

Au final, mon avis semble plutôt mitigé, mais pour être honnête, je ne pense me souvenir de ce roman bien longtemps. Certes, le style en vaut tout de même amplement le détour et je me rends compte que depuis que ma lecture est terminée, j'ai pensé beaucoup à cette histoire particulière. Malgré cela, je pense que les nombreuses parenthèses de l'auteur dans le récit et le fait que celui-ci ne soit pas vraiment structuré d'une façon conventionnelle, m'ont déstabilisé et m'ont empêché de pleinement apprécier cette histoire. Je disais que j'avais eu du mal à cerner les personnages, mais en fait, c'est l'histoire au complet, que j'ai eu du mal à cerner ! J'ai eu l'impression de faire face à quelque chose d'immense et d'être trop petite, pas assez mature pour y faire face, pour tout comprendre... C'est assez fascinant, comme sentiment, je n'ai pas souvent ressenti cela lors d'une lecture !

Je termine donc mon avis en remerciant Livraddict et les éditions Points. Merci pour votre confiance ! Et merci de m'avoir permis de découvrir ce roman de David Grossman.

Points - 781 pages

Traqué, tome 1 - Andrew Fukuda

RÉSUMÉ

« À dire vrai, je ne pense pas qu'il reste un seul d'entre nous. À part moi. Voilà ce qui arrive quand on est un mets délicat. Une drogue dure. L'espèce s'éteint. »

Gene est l'un des derniers humains sur Terre. Son seul moyen de survie : se faire passer pour l'un de ses prédateurs. Ne pas rire, ne pas transpirer, ne pas montrer qu'il est un « homiféré ». Cela fait dix-sept ans qu'il se fond parmi ceux qui n'hésiteraient pas à le tuer s'ils découvraient sa véritable nature. 

Chaque décennie, le gouvernement organise un immense jeu où une poignée de privilégiés peuvent pister et dévorer les rares humains retenus en captivité pour l'événement. Sélectionné pour traquer les siens, Gene ne peut commettre le moindre faux pas. D'autant qu'une mystérieuse fille éveille en lui des sentiments qu'il n'a pas le droit d'avoir. Des sentiments qui pourraient le trahir.

Gene a la rage de vivre... mais vaut-elle le prix de son humanité ?

MON AVIS

En lisant le résumé de ce roman, j'ai pensé à Hunger Games, un peu, je l'avoue. Je me suis dit : « Ah tiens, un espèce d'Hunger Games, ça pourrait être sympa à lire ! ». C'est pour cette simple (et oh combien erroné) raison que j'ai postulé au partenariat de livraddict. Pour tout vous dire, on est certes loin d'un Hunger games, mais le tome 1 de Traqué reste une bonne histoire sympathique, même si certains aspects ont selon moi, été mal exploité.

Ce qui est le point faible de ce roman est sans contredit, le manque d'explications sur les créatures (je dis créatures, mais elles vivent en partie comme les humains le faisaient avant qu'ils disparaissent) et sur le mode de vie de ses dites créatures qui ont envahie la Terre (il n'est pas question d'invasion, mais moi, c'est tout de même l'impression que j'ai eu). L'auteur semble avoir voulu mélanger les vampires (ces créatures ne supportent pas la lumière du jour, elle court très vite, ont des crocs, etc), mais elles semblent aussi réagir comme des zombies lorsqu'elles sont en présence d'odeurs ou de sang d'humains (elles bavent partout, lâchent des cris gutturaux). Les explications sur ces êtres m'ont semblé trop vagues, trop... je ne sais pas, il manquait un petit quelque chose. J'aurais aimé que l'auteur mette un nom spécifique (même inventé) sur ces créatures, pour que l'on puisse savoir à quoi on a affaire exactement.

Côté personnage, il me fut très difficile de m'attacher aux principaux, je dois dire. Ceci dit, j'ai tout de même été intéressé par ce qui leur arrivait. Je pense que c'est le fait que puisque Gene fait tout depuis toujours pour ne pas se faire coincer, en imitant les créatures et se cachant parmi celles-ci, il a pris certains traits de ses êtres justement. Ça ne m'a pas aidé du tout à m'attacher à lui. Mais plus on avance dans l'histoire, plus Gene reprend peu à peu son côté plus humain et ça m'a vraiment plu. Il retrouve sa vraie nature. Quant à Ashley June, je n'ai pas pu la sentir celle-là ! La révélation finale de ce personnage ne m'a pas du tout surprise, ceci dit, car je me doutais déjà pas mal de ça (je n'en dis pas plus, à vous de découvrir cette révélation !). Sinon, j'ai trouvé la plupart des autres personnages secondaires plutôt flippants, en particulier le Directeur.

Ce qui m'a aussi beaucoup plu, c'est la rencontre entre Gene et les autres « Homiférés », lorsque le Dôme se soulève (les humains sont enfermés dans un Dôme, pour éviter que les créatures les attaquent pendant la nuit. Lorsque celles-ci dorment, pendant le jour, le Dôme se retire dans le sol, ce qui permet aux humains de sortir, sans toutefois s'éloigner trop, avec la menace d'une attaque au coucher du soleil). C'est un aspect de l'histoire que j'ai trouvée plutôt originale et qui m'a permis d'apprécier un peu plus cette histoire.

Les derniers chapitres sont selon moi, les meilleurs. L'action déboule, à toute vitesse, sans temps mort. On retient notre souffle à tout moment, car le suspense est souvent insoutenable ! Andrew Fukuda, on peut le dire, excelle dans cet aspect de son histoire ! L'action peut prendre du temps à décoller, mais la fin en vaut la peine et est très intéressante à lire. Je suis vraiment très curieuse de connaître la suite, car l'auteur nous laisse sur un cliffhanger des plus stupéfiants ! Certains aspects de l'histoire ne m'ont pas surpris, car je les ai trouvés prévisibles, mais ça ? Absolument pas ! J'en suis même resté bouche-bée.

Donc, au final, ce n'est peut-être pas l'une des meilleures histoires du genre, mais j'ai tout de même beaucoup aimé ma lecture, malgré quelques points négatifs. Je ne me suis pas ennuyé durant ma lecture et c'est ce qui compte ! Comme je le disais précédemment, lorsque la suite sortira, je vais sans doute me laisser tenter par celle-ci, car j'ai assez apprécié pour vouloir connaître la suite.

Je termine cet avis en remerciant de tout coeur les éditions Michel Lafon et le forum Livraddict, pour ce partenariat. Ce fut une lecture très agréable, une belle découverte !

Michel Lafon - 345 pages

tomes

Tome 1 
Tome 2 non publié

Faut-il manger les animaux ? - Jonathan Safran Foer

RÉSUMÉ

Comment traitons-nous les animaux que nous mangeons ? Convoquant souvenirs d'enfance et arguments philosophiques, Jonathan Safran Foer se lance dans une vaste enquête. Entre une expédition dans un abattoir et une recherche sur les dangers du lisier de porc, l'auteur explore tous les degré de l'abomination contemporaine. Un livre choquant, drôle et inattendu qui a déjà suscité passions et polémiques.









MON AVIS

C'est tout d'abord le titre qui m'a interpellé, Faut-il manger les animaux ?. Mais que pouvait bien contenir ce roman à la couverture très sobre, mais qui a toutefois attiré mon regard ?  J'ai toujours été sensible au sort des animaux des abattoirs industrielles, mais tout en continuant de manger de la viande et je l'avoue, en continuant de me voiler les yeux sur cet immense industrie sans coeur. J'ai hésité un peu avant de postuler pour ce partenariat sur Livraddict, car je dois le dire, ce roman me faisait peur, d'autant plus que j'ai un coeur sensible pour ce genre de sujet. Mais j'ai quand même pris mon courage à deux mains et j'ai postulé, car la curiosité s'est faite plus forte que la peur. Il y avait aussi le fait que j'avais déjà lu un autre de ses livres : Extrêmement fort et incroyable près, roman que j'avais beaucoup aimé. Mais ce n'est pas du tout la même chose, ça vous l'aviez deviné.

Je ne regrette pas de l'avoir lu, même s'il m'a choquée. Car oui, Faut-il manger les animaux ? est un livre choquant ! Mais pas que. Il fait vraiment réfléchir et il nous fait ressentir toute sorte d'émotions, surtout si le sujet vous intéresse, bien entendu. Je me suis posée un nombre incalculable de questions, j'ai fait la grimace et j'ai lâché toute sorte d'onomatopée (des Ark !, des euhh !, bref, vous voyez le genre !), j'ai été étonnée... L'auteur nous livre des tonnes d'informations plus dégoûtantes les unes que les autres. Sur les conditions de ''vie'' (ce n'est pas vraiment une vie, à vrai dire...) des animaux en abattoirs, mais aussi sur l'excès de pêche en mer, ainsi que sur plusieurs autres sujets de cet acabit.

J'ai bien apprécié les petites touches d'humour de l'auteur, qu'on retrouve au début du livre. Il fait preuve d'une belle autodérision et il m'a fait rire à plusieurs reprises. Malheureusement, ces touches d'humour finissent par disparaître, mais pour une bonne raison : le sujet n'est plus du tout drôle et là, on tombe dans le sérieux. Mais de part et d'autres du roman, l'auteur nous livre des souvenirs d'enfance, en particulier les jours de fêtes dans sa famille, lors des repas et là, parfois, l'humour revient, ce qui allège un peu le sujet de cet ouvrage. Un autre aspect que j'ai apprécié de la part de l'auteur, c'est qu'étant lui-même végétarien depuis plusieurs années, il aurait pu prôner cette alimentation et tenté de faire changer le lecteur, mais ici, Jonathan Safran Foer ne fait qu'établir des faits qui existent déjà. C'est donc à nous seul de prendre une décision...

Puisque ce livre est un essai sociologique, et qu'il contenait vraiment beaucoup d'informations, je ne pouvais lire que quelques pages à la fois, sinon, je n'arrivais pas à tout retenir et finissait par me lasser. Alors, j'y suis allé tranquillement pas vite, en le lisant en parallèle avec des romans. Mais j'étais un peu dans une impasse, car j'ai débarqué à quelques reprises puisqu’il m'arrivait de ne pas en lire pendant une journée entière (voir plus), alors je devais relire quelques pages pour embarquer à nouveau... Je pourrais vous donner des tonnes d'exemples qu'on retrouve dans ce livre, mais je vous invite très fortement à les découvrir vous-mêmes. Vous pourriez vous aussi, à votre tour, être scandalisé...

Faut-il manger les animaux ? est le livre qu'il faut lire si comme moi, vous cherchez un prétexte pour enfin diminuer ou arrêter votre consommation de viande. Ou si les atrocités faites aux animaux vous touchent. Ce n'est pas toujours facile à lire, mais il FAUT lire ce livre. Je ne vous cacherai pas que pour l'instant, bien que je l'ai diminué, je n'ai pas arrêté ma consommation de viande (sauf les quelques jours suivant ma lecture). J'aimerais éventuellement arrêter complètement, car le sujet de ce livre m'a bien franchement écoeuré. Encore une fois, je me voile la face... J'ai un peu l'impression de manquer de courage et faisant comme si de rien n'était, je l'avoue. Il y a des changements à faire dans ma vie ! Et pourquoi pas dans la vôtre ?

Je termine cette chronique en remerciant les éditions Points, ainsi que le forum Livraddict. Grâce à vous, j'ai pu découvrir un ouvrage sensé, qui nous permet d'ouvrir un peu plus les yeux sur ce sujet tabou, même si, bien franchement, nous sommes pas mal tous déjà au courant de ce qui se passe dans cette industrie de la viande, mais en ne nous l'avouant pas totalement...

Points - 350 pages

v.f. de ''Eating animals''

Les aventures de Cadel Piggott, tome 1 : Evil Genius - Catherine Jinks

RÉSUMÉ

Adopté à sa naissance, Cadel Piggott montre dès son plus jeune âge des talents de hacker impressionnants. Il épuise petit à petit les adultes chargés de son éducation, piratant leur carte bleue, s'infiltrant dans le système informatique de son école pour mettre le chaos dans les notes... Les Piggott confient alors Cadel à un psychologue réputé, Taddeus Roth, président du mystérieux institut Axis. Bientôt Cadel y suit des cours de Mal pur, de Contrefaçon, de Manipulation ou encore d'Explosifs !






MON AVIS

Un résumé tentant, une couverture sobre, mais qui m'a tout de suite tapé dans l'oeil et un titre irrésistible. Il ne m'en fallait pas plus que ça pour postuler pour ce partenariat sur Livraddict ! Comme vous pouvez le deviner, j'ai été sélectionné et j'étais très contente, car je ne connaissais pas cette auteure. C'est donc avec beaucoup d'optimiste (un peu diminué, par contre, par les avis plutôt mitigés que j'avais pu lire sur la blogosphère...) que j'ai commencé ce premier tome des aventures du jeune Cadel Piggott.

Globalement, ce fut une agréable lecture, même si je risque de l'oublier rapidement et que pour différentes raisons, elle m'a plu moins que je m'y attendais. En fait, ce qui m'a le plus dérangé, c'est que j'avais parfois beaucoup de mal à suivre, ça manquait parfois de cohérence et j'ai eu beaucoup de mal avec certains personnages, surtout avec les professeurs de Cadel, où je n'arrivais pas à savoir lequel était lequel, et le rôle qu'ils jouaient respectivement dans l'histoire. Les conversations mathématique de Cadel et Sonja étaient aussi très dures à suivre. C'est dans ces moments-là que je décrochais de l'histoire. En fait, pour être franche, en refermant la dernière page du livre, j'étais assez mélangée, car je n'étais pas sûre d'avoir tout compris (c'est toujours le cas, d'ailleurs !). C'est assez alambiqué durant tout le roman et je me suis emmêlé les pinceaux, sans arriver à les démêler.

L'ambiance du roman est somme toute, assez sombre. Cadel se retrouve à l'institut Axis, où l'on peut retrouver des professeurs pour le moins étranges et qui donnent des cours assez inusités merci ! Cet aspect de l'histoire est intéressante, mais peu travaillé, malheureusement, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur ces cours, mais ce ne fut pas le cas.

L'action prend un peu de temps à partir, mais vers le 2/3 du livre, ça part sur les chapeaux de roue et ça ne s'arrête pas ! On suit Cadel dans une espèce de course poursuite pour savoir la vérité, sans toutefois la découvrir complètement. Le suspens est maintenu et ça rend l'histoire beaucoup plus intéressante !

Une chose est sûre cependant, j'ai adoré le personnage principal, Cadel Piggott. Je me suis prise d'affection pour ce jeune garçon qui m'a paru très intelligent et j'ai beaucoup apprécié suivre son histoire, malgré tout. On sent parfaitement le potentiel qu'il a, mais on sent aussi qu'il est, malgré toute cette intelligence, encore un enfant qui a besoin d'affection (ce qu'il n'arrive pas à trouver, ni chez ses parents adoptifs, ni à d'autres endroits...). J'avais parfois envie de le serrer fort dans mes bras pour le réconforter ! Bref, si je continue cette saga, ce sera surtout pour ce personnage. Par contre, j'avoue avoir été intéressé aussi par le personnage de Thaddeus Roth, qui ma foi, est vraiment intriguant ! Je l'ai trouvé bizarre, mais il a aussi un côté attachant. C'est un drôle de personnage, mais pour lequel on ne peut s'empêcher d'avoir de la sympathie (ou pas). Bref, c'est à suivre, car on le reverra peut-être dans le prochain tome.

Je tiens aussi à préciser qu'on ne retrouve aucun aspect fantastique dans cette histoire, contrairement à ce qui pourrait être indiqué sur la quatrième de couverture. Personnellement, je classe ce roman dans le genre thriller, et jeunesse, parce que bon, pratiquement tout le monde l'a mis dans cette classification, même si selon moi, ce n'est pas vraiment approprié pour des enfants.

En terminant, je remercie de tout coeur les éditions Le Livre de Poche et le forum Livraddict pour ce partenariat sympathique, l'histoire ne m'a peut-être pas complètement plu, mais au moins, j'ai pu rencontrer un garçon vraiment sympathique et très intelligent, pour lequel j'ai eu beaucoup d'affection.

Le livre de poche - 570 pages
v.f. de ''Evil Genius''

tomes

Tome 1 : Evil Genius
Tome 2 :  Genius squad

La dernière guerre, tome 1 : 49 jours - Fabrice Colin

RÉSUMÉ

Je m'appelle Floryan ; j'ai dix-sept ans. Il y a quelques jours, je suis mort : un attentat dans le métro. Je me suis réveillé dans un paysage de plaines et de montagnes, somptueux, qui s'étendait à perte de vue. Un être de lumière m'a accueilli, se présentant comme une « Élohim ». Il m'a proposé un choix : soit je le suivais dans le Royaume - un paradis, selon lui, mais que je n'étais pas autorisé à voir avant de m'y rendre -, soit je plongeai dans le Nihil, un gouffre gigantesque menant vers... Vers quoi ? C'est là toute la question. Je ne sais rien du Nihil, j'ignore tout du Royaume, et j'ai quarante-neuf jours, pas un de plus, pour prendre une décision. Le problème, c'est que ce choix n'engage pas que moi...



MON AVIS

En premier lieu, c'est la couverture qui a suscité mon intérêt.  Je la trouve absolument magnifique. Les tons de bleus et de verts me plaisent beaucoup en général, je ne pouvais donc qu'être attiré par cette sublime couverture de Marc Simonetti. Et puis, en lisant le résumé, j'ai été intriguée par celui-ci, de même que par le titre. Je n'ai fait ni une ni deux et j'ai postulé pour ce roman lors d'un des partenariats de Livraddict. C'est donc avec plaisir que j'ai commencé ce roman lorsque je l'ai reçu !

Dès le début, j'ai été happé par l'histoire. J'ai adoré le prologue, qui nous plonge directement dans une ambiance particulière. Cette ambiance est d'ailleurs bien présente une bonne partie du roman, ce qui n'est pas pour déplaire ! 

De plus, j'ai trouvé que Floryan était un personnage très attachant. Son histoire m'a touchée et j'étais impatiente de savoir la suite de ses aventures. On apprend à le connaître au fil des pages et personnellement, je me suis attachée à lui et ce qu'il vivait me touchait aussi.

L'univers crée par l'auteur est très attirant et aussi très bien dépeint. J'ai toujours un peu de difficultés à imaginer les personnages, les lieux, etc. lorsque je lis un roman, mais pour celui-ci, j'arrivais très bien à m'imaginer Landerost et ses alentours. J'ai adoré les Altars et le lien qui se crée entre eux et leur cavalier, si je puis dire. Ça m'a un peu fait penser aux Ikran dans le film Avatar. 

Toutefois, je dois dire que le style de l'auteur m'a un peu déstabilisé. Si je m'y suis fait à la longue, je n'ai toutefois jamais pu entièrement y adhérer... Fabrice Colin utilise la narration au je et il raconte son histoire au présent. De plus, j'ai toujours eu de la difficulté avec les textes qui contenaient trop de phrases courtes. Ce roman en est rempli. Il faut croire que tout cela réunie m'a un peu dérangé. C'est en partie pourquoi ce roman ne fut pas un coup de coeur, je pense.

Une autre chose qui m'a empêché d'apprécier ce roman à cent pour cent, c'est qu'à un moment l'auteur tombe un peu plus dans la science-fiction qu'au début. J'aime bien la science-fiction, mais cette fois-ci, j'ai trouvé que c'était trop. Trop d'éléments à expliquer les uns à la suite des autres, trop d'informations qui nous arrivent à même temps à une vitesse folle, surtout en ce qui a trait aux Élohims. Vers le 3/4 du roman, j'ai perdu un peu (je dis bien un peu) d'intérêt, car je trouvais que c'était un peu trop tiré par les cheveux. J'ai aussi trouvé que l'auteur mélangeait peut-être un peu trop d’éléments différents, en même temps. Je ne veux pas trop en révéler, je vais donc m'arrêter ici pour cet aspect, mais ceux qui l'auront lu me comprendront peut-être.

Mais la fin, l'épilogue en particulier, est excellente et m'a tenue de nouveau en haleine pour le dernier quart du roman. C'est très prometteur pour le deuxième et ultime tome de cette série et je suis plus qu'impatiente de me plonger à nouveau dans la (nouvelle) vie de Floryan.

Donc, vous l'aurez compris, malgré quelques petits points négatifs relevé par-ci ou par-là, j'ai tout de même apprécié cette lecture ! Fabrice Colin, nous plonge dans un nouveau monde très intéressant avec ses bons et ses moins bons côtés, que nous découvrons au fil de notre lecture. Nous suivons un personnage un brin prétentieux au début, mais qui grandira au contact de Landerost et des gens qui l'entourent, ainsi qu'à travers les aventures qu'il vivra, ce qui le rendra plus mature et plus attachant.

En terminant, je tiens à remercier le forum Livraddict et les éditions Michel Lafon. Encore une fois, ils m'ont permis de lire un excellent roman et de me faire découvrir un auteur que je connaissais que de nom. Encore un énorme merci !

Michel Lafon - 412 pages

Tomes

Tome 1 : 49 jours

Tome 2 : À venir...

Les héros de la vallée - Jonathan Stroud

RÉSUMÉ

Halli adore écouter les récits des temps anciens où la Vallée était un endroit dangereux. Il aime imaginer la nuit où son légendaire ancêtre Svein a combattu jusqu'à l'aube pour vaincre les Trâles sanguinaires. Maintenant, les Trâles ont disparu et les exploits de Svein appartiennent au passé.
Quand une soirée entre grandes familles de la Vallée tourne mal et cause la mort de son oncle, Halli s'emflamme. À son tour de venger l'honneur des siens ! Il est temps de prouver qu'il est un digne descendant de Svein ! Mais on ne devient pas un héros de la Vallée parce qu'on le désire. Et le secret que Halli est sur le point de découvrir pourrait bien mener la Vallée tout entière à sa perte...




MON AVIS

Lorsque j'ai lu le résumé de ce roman, je l'ai trouvé assez intéressant pour postuler lors d'un partenariat sur Livraddict. Je ne connaissais pas l'auteur, en fait si, mais je ne l'avais jamais lu (j'ai les trois premiers tomes de la série Bartiméus dans ma PAL, par contre). De plus, je trouvais l'image de cette couverture vraiment très jolie.

J'avoue avoir eu beaucoup de difficultés à embarquer dans l'histoire, j'ai même eu l'impression de ne jamais réellement embarquer complètement dedans... Il faut dire que durant l'histoire, j'ai trouvé qu'il y avait quelques petites longueurs et j'ai eu l'impression de lire ce roman comme un escargot ! Mais, bizarrement lorsque j'ai terminé ma lecture, je me suis dit : « Bah, il est quand même bon, ce roman ! ». La fin y étant pour beaucoup, je pense, car il y a de l'action et du suspens en quantité. Au final, c'est plutôt une lecture sympathique, mais pas extraordinaire.

Une chose que j'ai particulièrement apprécié, c'est que le personnage principal, Halli, est un anti-héros. Bien franchement, en lisant ce résumé, je m'attendais qu'il soit un joli et jeune homme, qu'il serait fort et deviendrais facilement le héros de la famille. Mais non, il est courtaud, pas plus joli qu'il faut, etc. J'ai donc apprécié cet aspect, car c'est rare qu'on retrouve ce genre de personnage dans ce genre d'histoire et c'est très appréciable. Cependant, les autres personnages sont un peu effacés, selon moi, sauf peut-être Aud. Mais franchement, ce n'est pas si dérangeant que ça, car on se concentre plus facilement sur Halli.

J'ai tout de même aimé suivre Halli dans sa quête. Il évolue beaucoup entre le début de l'histoire et celui où il revient dans sa maisonnée. Ce n'est plus le même petit Halli, qui ne pense qu'à lui et qui veut à tout prix devenir un héro comme Svein. Des vérités lui sont apparues, il grandi intérieurement durant cette quête et cela rend ce personnage beaucoup plus attachant.

Par contre, je dois dire que les débuts de chaque chapitre m'ont paru inutile... Il y a toujours un paragraphe, une page plus ou moins de consacré à l'histoire de Svein, le héros de la maisonnée d'Halli. Mais ce personnage m'a tellement énervé ! J'ai trouvé qu'il était trop prétentieux, que son histoire était tellement trop tirée par les cheveux que chaque début de chapitre ne m'ont franchement pas plu... Une bonne chance que ce n'est pas le plus gros de l'histoire, car je ne pense pas que j'aurais pu supporter un personnage comme Svein durant plus de 500 pages.

Quant à la fin, je dois dire que je ne m'y attendais pas... Bon, je m'attendais à rien de particulier, bien entendu, mais une chose est sûre certainement pas à cela ! J'ai beaucoup aimé la manière dont elle se termine, avec les explications de quelqu'un (dont on ne connait pas le nom). Je n'en dis pas plus, car je ne veux pas en révéler trop.

C'est donc, au final, un roman en montagne russe je pense, mais assez agréable tout de même. Globalement, c'est un roman qui m'a plu, mais qui ne m'a pas paru époustouflant. J'ai ressenti de l'ennui en même temps que du plaisir lors de ma lecture. Peut-être que l'univers de la Vallée aurait mérité d'être un peu plus travaillé, de même que certains des autres personnages, qui sont, ma foi, assez fades. Mais pour ceux qui n'en demandent pas trop, c'est quand même plaisant à lire !

Pour terminer, je tiens à remercier les éditions Le Livre de Poche et le forum Livraddict pour ce partenariat. Ce fut un lecture sympathique, pour laquelle je ne regrette pas d'avoir postuler. Merci mille fois !

Le Livre de Poche - 539 pages
v.f. de ''Heroes of the valley''

13, rue Thérèse - Elena Mauli Shapiro

RÉSUMÉ

Trevor, un professeur américain qui vient d’emménager à Paris, découvre dans son bureau une vieille boîte remplie de lettres d’amour, de photos jaunies, et de menus objets : des gants, des pièces de monnaie, un mouchoir en dentelle... Tous racontent la vie de Louise Brunet, une Française ayant vécu au 13, rue Thérèse pendant la Grande Guerre.
Fasciné par ce destin hors du commun, l'universitaire s'amuse à reconstituer l'histoire de la jeune femme : sa passion indomptable pour son cousin mort au combat, son mariage de convenance avec un homme travaillant pour son père et sa liaison torride avec un voisin.
Mais alors que Trevor, troublé par la charmante et fougueuse Louise, perd peu à peu le sens des réalités, une autre Française, bien vivante celle-là, s'efforce de le séduire...

Le temps passe, la passion demeure.

MON AVIS

C'est d'abord la couverture qui m'a attiré. J'aime beaucoup la couleur mauve, alors mon oeil a été captivé. Ensuite, on retrouve de vieux livre et une pile de lettres. Tout ça m'a vraiment intrigué ! Et puis, ensuite, j'ai lu le résumé, qui ma foi, était lui aussi assez captivant ! Allez, hop, je postule (parce que c'était un partenariat sur Livraddict). Quelques jours plus tard, je vois que je suis sélectionnée. Super, me suis-je dit, C'est toujours intéressant de découvrir de nouveaux auteurs que l'on ne connaissait pas...

Je dois dire que malgré une jolie couverture et un résumé très intéressant, ça  n'a malheureusement pas collé entre ce livre et moi... Je n'ai pas accroché à la manière dont l'auteur a écrit son livre. J'ai trouvé que parfois, ça faisait vraiment fouillis et je n'arrivais pas à comprendre ou à suivre. J'ai émis bien souvent l'onomatopée hein, parce qu'en fait, je ne comprenais rien du tout ! ^^ Je n'arrivais pas non plus à comprendre dans les pensées de qui nous étions et pourquoi nous avions parfois tant de détails. Certes, l'auteur nous éclaire un peu vers la fin, en glissant un petit élément un peu fantastique, mais ça m'a franchement dérangé et même frustrée de ne pas comprendre du tout pendant ma lecture.

L'histoire aurait pu être très intéressante, vraiment ! Un homme du 21e siècle, trouve des objets, des lettres et autres dans une boîte à souvenir, qui dateraient du 18-19e siècle. Il tente de retracer l'histoire de cette Louise Brunet, celle à qui aurait appartenu la boîte. J'ai trouvé l'idée originale, mais malheureusement mal exploitée. La manière dont l'auteur a décidé de raconter son histoire m'a malheureusement déplu et m'a empêché d'apprécier ce roman à sa juste valeur.

De plus, rien à faire, je n'ai pas réussi à m'accrocher aux personnages. J'ai trouvé le professeur Trevor distant. Quant à Louise, ce personnage m'a beaucoup déplu, surtout par son comportement assez incompréhensible... Et les autres ? Je les aie trouvés plutôt effacé, malheureusement.

Une autre chose m'a déplu... Les notes en bas de pages de Trevor, sont beaucoup trop longues... Elles auraient très bien pu être intégré dans le texte.

J'en suis vraiment navrée, mais ça fut le genre de lecture que l'on veut à tout prix terminer le plus rapidement possible, pour passer à autre chose de plus intéressant. J'ai peut-être ressenti un plus grand intérêt à certaines pages, je pensais donc embarquer enfin dans l'histoire, mais ce fut de trop courte durée, malheureusement.

En terminant, je tiens tout de même à remercier les éditions Michel Lafon et le forum Livraddict, pour ce partenariat. Merci de votre générosité !

Michel Lafon - 301 pages
v.f. de ''13 rue Thérèse'

L'autre, tome 1 : Le souffle de la hyène - Pierre Bottero

RÉSUMÉ

Natan est un sportif surdoué, membre d’une étrange famille. Shaé possède, tapie au fond d’elle-même, une Chose qu’elle ne maîtrise pas. Les deux adolescents sont séparés par des kilomètres, mais lorsqu’ils se rencontrent, ils se découvrent un héritage commun fascinant et dangereux. Suffira-t-il à combattre l’Autre, terrifiante incarnation du Mal ?

MON AVIS

Mais qu'est-ce qui m'a pris d'attendre si longtemps avant de découvrir Pierre Bottero ? On me parlait tellement de cet auteur, en bien, mais je n'avais encore jamais franchi le cap, je n'avais jamais lu un de ses romans. Lorsque l'occasion de participer à un partenariat sur Livraddict s'est présenté, je n'ai pas hésité une seconde et j'ai postulé, pour être finalement choisie ! J'étais très heureuse et je le suis toujours après ma lecture, d'ailleurs !

Pierre Bottero nous offre ici une histoire captivante, mais surtout très entraînante. Dès les premières pages, on embarque dans l'histoire, sans se faire prier, et on ne tarde pas à entrer dans l'action et à suivre les aventures de Nathan et Shaé. Et ça, c'est jusqu'à la fin, ou presque. Quelques petites accalmies permettent aux personnages (et à nous, par le fait même !) de reprendre leur souffle, pour ensuite repartir à nouveau, encore plus intensément. Bottero a su installer un suspens insoutenable, qui dure pendant tout le roman. J'étais angoissée avec les personnages, j'appréhendais la suite des évènements avec émotions !

Puisque je parle des personnages, je dois dire que malgré le fait qu'on apprend peu à les connaître dans ce premier tome on s'attache tout de même à eux, surtout à Nathan et Shaé, bien entendu. J'ai aimé découvrir leur pouvoir en même temps qu'eux et voir toute la force qu'ils ont en eux ! J'ai aimé découvrir leur histoire, la voir évoluer, aussi. J'ai aimé le lien qui s'est créé entre les deux. Bref, deux personnages totalement attachants. J'ai même versé quelques petites larmes à quelques reprises...

Pierre Bottero a un style magnifique, une plume presque envoûtante qui nous fait lire sans anicroche son histoire sensationnelle. J'ai vraiment englouti ce roman en deux jours environ tellement j'étais absorbée dans l'histoire. On sent à plusieurs reprises que c'est jeunesse, c'est vrai (par exemple, lors des combats, c'est trop facile pour nos protagonistes), mais c'est tout de même une écriture mature, qui n'est pas ennuyante du tout.

Ce n'est certes pas un coup de coeur, mais je peux vous assurer que ce n'est pas loin. J'ai ressenti quelques petites longueurs, c'est tout ce qui m'a empêché d'inscrire ce roman dans mes coups de coeur. Mais je peux dire que j'ai fait une très jolie découverte. En terminant ce roman, je n'ai pu m'abstenir de vouloir lire toutes ses autres oeuvres, mais aussi de sentir un pincement au coeur en me rappelant que cet auteur aussi doué pour l'écriture s'est éteint tragiquement en 2009...

En terminant, je tiens à remercier les éditions Le Livre de Poche et le forum Livraddict pour ce partenariat. Vous m'avez permis d'enfin découvrir un auteur que je voulais lire depuis des lustres. Maintenant, c'est fait, mais une chose est sûre, ça ne s'arrêtera certainement pas ici !

Le livre de poche - 331 pages

tomes

Tome 1 :  Le souffle de la hyène
Tome 2 : Le maître des tempêtes
Tome 3 : La huitième porte

Corps et âmes - Olympe Mousseron

RÉSUMÉ

« Nous volions au-dessus de l'océan, dans une nuit sombre et glacée. [...] Ni bateaux, ni rochers, ni poissons. ni icebergs ne semblaient vouloir croiser notre route. Jade commença pourtant à ralentir de manière inexpliquée. Au loin, face à nous, elle fixait quelque chose. Une âme se dressait face à notre chemin, douze à quinze mètres plus loin. »

Et si vous pouviez quitter votre corps pour vivre en âme ? Et si les âmes avaient créé une civilisation semblable à la nôtre, dans laquelle elles pourraient vivre sans leur corps ?





MON AVIS

Il y a quelques semaines, ce livre était offert pour l'un des partenariats sur Livraddict. Étant donné que c'est l'une des seules maisons d'éditions qui livrent au Québec et que le résumé m'intriguait beaucoup, j'ai postulé. Et quel plaisir lorsque j'ai été sélectionné pour le recevoir ! J'étais très heureuse de découvrir cet auteur, que je ne connaissais pas du tout, mais aussi un livre qui était très attirant de par son résumé, mais aussi par sa très belle couverture. Par le fait même, j'ai aussi découvert une maison d'édition, qui n'est pas disponible au Québec. Je faisais d'une pierre deux coups (et même trois !).

Je ne regrette pas du tout d'avoir postulé, car j'ai passé un bon moment de lecture. Olympe Mousseron nous emmène dans un monde où les âmes peuvent se séparer des humains, et où ils se créent une propre civilisation, pour vivre selon leurs règles et ce, sans ''leurs appareils'' (C'est ainsi que les âmes appellent les corps humains). J'ai beaucoup aimé la façon de voir les choses d'Olympe Mousseron. Personnellement, je suis persuadée que notre corps et notre âme peuvent ''se séparer'', j'ai donc adhéré à cette histoire originale dès le début.

Ce qui m'a permis aussi d'être happé par cette histoire, c'est que j'ai beaucoup aimé la méthode de l'auteur pour raconter son histoire, malgré le fait qu'au début j'étais un peu mélangé par l'absence de chapitres. J'ai bien fini par m'y habituer. Cependant, j'ai aussi décroché un peu, car j'ai ressenti quelques longueurs à certains moments. Je trouvais que la vie d'âme de John tournait un peu en rond. Qu'il revivait certains évènements déjà vécus plus tôt dans l'histoire.

Ceci dit, ce dernier aspect a été un peu atténué par le fait que je me suis beaucoup attachée à John. Je me retrouvais en lui et j'ai vraiment apprécié ce personnage. Par contre, j'ai eu beaucoup de mal à croire à son histoire d'amour entre lui et Angela. Certes, leur relation était, selon moi, la meilleure façon de voir les choses, c'est-à-dire d'aimer l'intérieur d'une personne, son âme, sans se soucier de l'extérieur. C'est tellement beau ! Mais je n'y aie pas cru malheureusement, j'ai trouvé ça trop rapide. À mes yeux, ça me paraissait quasiment faux...

J'ai aussi été un peu surprise par la fin. Je ne sais pas trop si elle m'a plu ou non... En y réfléchissant bien, je pense que c'est une très belle fin, douce. On ne sait pas trop comment ça se passe après, mais on s'imagine très bien que c'est pour le meilleur et ça fait chaud au coeur.

En terminant, je tiens à remercier les éditions Persée et le forum Livraddict pour ce partenariat. J'ai fait une très belle découverte ! Même si ce n'est pas un coup de coeur, j'ai bien aimé ma lecture.

 Persée - 339 pages

La prophétie Maya, tome 2 : Résurrection - Steve Alten

RÉSUMÉ

Michael Gabriel, désormais pris au piège d'une boucle temporelle, a réussi in extremis à empêcher le cataclysme du 21 décembre 2012. Mais quelques mois plus tard, le monde est de nouveau en danger. Cette fois-ci, ce sont ses enfants, les jumeaux Immanuel et Jacob, qui vont devoir se préparer à affronter l'Abomination sur la planète Xibalba. Porteurs d'un gène qui signe leur appartenance à une caste d'élus, ils engageront un combat à mort. Son enjeu : la survie de l'humanité.

Michael Gabriel réussira-t-il à aider ses deux fils à sauver la Terre du chaos ?




MON AVIS

Comme j'avais plutôt apprécié le premier tome, je me suis dit que ça serait intéressant de participer au partenariat proposé pour le deuxième tome, et surprise, j'ai été sélectionné ! J'étais très heureuse de pouvoir lire la suite des aventures de Michael et Dominique. J'ai cependant un peu redescendu de mon nuage, au fil des pages. Je m'explique.

Steve Alten a écrit une saga très dense, parfois même trop. Pour moi, en tout cas. C'est le point qui m'a le plus dérangé pour ce tome-là. J'ai eu beaucoup de difficultés à comprendre tout et je me suis aussi lassé à quelques reprises de toutes ces informations scientifiques (dois-je spécifier que je n'aime pas ça quand c'est trop scientifique ?). La plupart du temps, je ne comprenais pas certains thèmes et/ou mots employés, ce qui m'a empêché d'apprécier complètement ma lecture. Je pense qu'il faut quand même avoir une certaine connaissance sur ce sujet pour embarquer dans l'histoire (remarquez qu'on peut aussi apprécier sans rien y connaître, comme ce fut le cas parfois pour moi).

Je m'attendais aussi à ce que Michael et Dominique soient plus présents dans l'histoire, car c'était quand même eux les personnages principaux du premier tome. C'est plutôt Jacob et Immanuel que nous suivons. Mais bon, sur ce point, je n'ai pas été déçue, car malgré mon attente de voir plus Mick et Dominique, l'histoire est assez intéressante et entraînante pour passer outre ce détail.

J'ai aussi trouvé qu'il y avait trop d'allusion à Dieu, à Lucifer et autres divinités. Personnellement, ça me rend un peu mal à l'aise quand il est question de religion dans un roman, car je ne sais pas encore quoi penser de tout ça présentement (ça viendra certainement avec le temps).

Le fait que ce soit aussi très tiré par les cheveux et parfois insensé, m'a fait décrocher de l'histoire à quelques reprises. Même si c'est classé science-fiction, il faut quand même que ça ait du sens, mais ce n'était pas toujours le cas, selon moi. Mais quand même, j'ai trouvé certains moments très crédibles et je pouvais très bien imaginé notre futur de cette manière et franchement, ça fait peur ! Je lève mon chapeau aussi à l'auteur, car avec un roman aussi dense et intense, je n'ose imaginer le nombre de recherches qui ont dû être faite pour en arriver à ce résultat, et pour ça, l'auteur mérite qu'on s'attarde à son travail.

Ceci dit, je vous rassure, malgré tout cela, j'ai quand même passé un bon moment de lecture. Pas aussi bon qu'avec le tome 1 et pas assez non plus pour que ce livre me marque complètement, mais quand même appréciable pour que je n'ai pas envie de jeter mon livre ! ^^ Je pense juste que le fait que je n'étais pas dans le bon ''mood'' m'a nuit. Ceci dit, lorsque le troisième tome sortira, je pense le lire, juste parce que je suis curieuse de savoir le fin mot de toute cette histoire. Qu'arrivera-t-il à nos protagonistes après toutes ces péripéties ? Une autre fin du monde prévue ? Sinon, avec quelle(s) catastrophe(s) l'auteur a-t-il projeté nous faire peur ? C'est à voir dans le prochain tome !

En terminant, je tiens à remercier les éditions Michel Lafon et le forum Livraddict pour ce partenariat. Malgré une légère déception, je suis contente de l'avoir lu.

 Michel Lafon - 490 pages
v.f. de ''Resurrection''

tomes

Tome 1 : Le domaine

Tome 2 : Résurrection

Dark shadows, tome 1 : La malédiction d'Angélique - Lara Parker

RÉSUMÉ

Je lance une malédiction sur vous, Barnabas Collins !

Vous ne connaîtrez aucun repos.

Et vous ne pourrez jamais aimer personne.

Car quiconque vous aimera mourra.

Barnabas a conquis le coeur de la délicieuse Angélique avant de la trahir pour une autre. Malheureusement pour lui, la jeune femme a été élévée dans la magie noire et dans l'art du vaudou. Déterminée à prendre sa revanche, elle le condamne à l'éternité en le transformant en vampire avant de l'enterrer vivant.

Deux cents ans plus tard, Barnabas est enfin libéré de ce mauvais sort. Il trouve le journal d'Angélique et découvre l'indicible : les secrets de l'origine de l'obsession amoureuse qui a uni leurs destins jusque dans la mort.

MON AVIS

Dark Shadows. Voilà un titre dont on entend beaucoup parler sur la blogosphère, dans les journaux, etc. Non pas pour le livre, mais bien pour le film de Tim Burton, qui est sorti au cinéma il y a quelques semaines. C'est d'ailleurs là que j'ai entendu ce titre pour la première fois. Je suis fan de Burton et de Depp, alors, c'est sûr que ce film est venu s'ajouter à ma liste de films à voir (je ne l'ai d'ailleurs toujours pas vu, mais ça ne saurait tarder !). Cependant, ce n'est que récemment que j'ai su que c'était une adaptation d'un feuilleton des années 60 et encore plus récemment qu'il y avait une saga de trois tomes (dont le 3e n'est pas encore sortie), écrite par l'interprète d'Angélique dans la série, Lara Parker.

Je pensais que tout était un peu la même chose, mais sous format différent. Eh bien, apparemment non ! La série tourne autour de la famille des Collins, à Collinwood, le film de Burton est une adaptation de cette série (plus ou moins fidèle, à ce qu'il paraît), mais le livre quant à lui, tourne surtout autour de l'histoire d'Angélique.

Un point qui m'a d'ailleurs surpris. Je m'attendais à lire l'histoire de Barnabas, mais c'est surtout celle d'Angélique qui nous est conté. Leurs destins s'entrecroisent et se mêlent à plusieurs reprises, mais Angélique reste tout de même le personnage principal de ce premier tome.

Ceci dit, je pense que j'aurais apprécié plus ce roman si j'avais vu la série télévisée. Lara Parker à écrit ce roman lorsque Dan Curtis avait réadapté la série en 1991 et qu'il lui avait demandé comment Angélique était devenue une sorcière. L'idée de ce livre est donc venue suite à quelques réflexions de l'actrice. Donc, on pourrait dire que ce roman (ou plutôt la trilogie) est un complément au feuilleton. C'est donc pour cette raison, je pense que certains côtés de l'histoire ne sont pas très clairs et qu'il m'arrivait quelques fois d'être un peu perdue (peut-être que ça n'a rien à voir aussi, cela dit !).

Mais il m'est arrivé fréquemment de mettre ces détails de côtés, et d'apprécier pleinement ma lecture. L'ambiance du roman est très particulière. La couverture la représente très bien, d'ailleurs ! Sombre, baroque, originale... J'ai beaucoup aimé ! On la ressent parfois parfaitement, et l'histoire n'en devient que plus intense.

Concernant les personnages, c'est fou comme l'auteur a pu arriver à me faire détester et aimer à tour de rôle les deux personnages principaux de l'histoire, Barnabas et Angélique. J'étais un vrai yo-yo sentimental, si je puis dire ! J'ai aimé Barnabas dès le début, de même qu'Angélique. Lui pour son côté un peu bad boy très sexy (eh oui, je succombe à cela, moi aussi !) et elle parce que j'avais un peu pitié de ce qui lui arrivait, pauvre enfant ! Par la suite, j'en voulais amèrement à Barnabas d'avoir trompé Angélique. Il me semblait qu'ils étaient fait pour aller ensemble et leur amour paraissait si fort ! Ensuite, ce fut au tour d'Angélique de passer sous ma colère. Je la trouvais trop insistante, elle a même fini par me tomber sur les nerfs, à la longue. Mais ensuite, je ne savais plus vers qui tourner ma compassion ou ma haine. Enfin bref, vous l'aurez compris, ils m'ont auront fait voir de toutes les couleurs ces deux-là ! Ce n'est qu'un livre, mais lorsqu'on arrive à ressentir autant d'émotions envers des personnages, je pense que le pari de l'auteur est réussi !

L'histoire quant à elle, m'a bien plu, même s'il m'est arrivé de ressentir quelques longueurs, en particulier lorsque Angélique est plus jeune (c'est d'ailleurs là aussi que j'ai été un peu perdue...). Mais sinon, on peut dire que c'est une histoire assez originale, qui nous mène à la rencontre du Diable lui-même, de la magie noire et du vaudou, avec, comme je le disais précédemment, une ambiance très particulière, qui est propre au roman.

Donc, au final, est-ce un coup de coeur ? Non. Est-ce que j'ai adoré ? Non plus. Mais je peux tout de même dire que j'ai apprécié cette lecture !

En terminant, je tiens à remercier cordialement le site Livraddict et les éditions Michel Lafon, qui une fois encore, m'ont permis de participer à un partenariat fort intéressant.

Michel Lafon - 425 pages
v.f. de ''Dark shadows : Angelique's descent''

tomes

Tome 1 : La malédiction d'Angélique
Tome 2 : Réminiscences
Autres tomes non traduits

La prophétie Maya, tome 1 : Le domaine - Steve Alten

RÉSUMÉ

Le 21 décembre 2012, le calendrier maya s'achève, sonnant le glas de l'humanité. Seul le décryptage d'un code millénaire peut empêcher la catastrophe.
Michael Gabriel, qui a hérité des travaux de son père archéologue, représente le seul espoir de déchiffre cette prédiction. Interné de force dans un hôpital psychiatrique depuis onze ans, il doit s'en échapper pour rassembler les précieux indices dispersés à travers les temples mexicains, égyptiens et le désert de Nazca.
Or la date redoutée approche, entraînant des phénomènes cataclysmiques. Michael est le dernier à pouvoir changer le destin du monde. Mais n'est-il pas déjà trop tard ?




MON AVIS

La prophétie Maya. Une prophétie qui attise ma curiosité. Comme tout ce qui est surnaturel ou inexpliqué, d'ailleurs. Mais je n'avais jamais rien lu ou fait de recherche sur ce sujet. C'est donc avec la curiosité au maximum que j'ai postulé pour ce partenariat sur Livraddict, pour ensuite être sélectionnée. C'est aussi avec beaucoup d'intérêt que je l'ai commencé. Je n'avais pas d'attentes particulières, ce qui fait qu'au final, j'ai bien apprécié cette lecture. J'avoue être surprise d'avoir autant apprécié, car lorsqu'un roman contient autant d'éléments que celui-ci, j'ai une forte tendance à me lasser... Cela dit, c'est arrivé à quelques reprises que je me lasse légèrement, mais rien pour me faire complètement décrocher de l'histoire et ça, c'est un plus pour ce roman.

Steve Alten n'y va pas de mains mortes, des détails, en voulez-vous, en voilà ! Historiques, politiques, etc. Il y en a pour presque tous les goûts. Cela dit, j'aurais pu me passer de quelques détails (par exemple, le nom exact des avions) qui m'ont perdu à quelques reprises. Mon intérêt aurait sans doute été encore plus grand. Mais tout de même, j'ai appris beaucoup de choses sur la prophétie Maya et sur tout ce qui l'entoure. J'ai adoré que l'auteur utilise des monuments réels, tel que Chichén Itzá, le désert de Nazca, et plusieurs autres. Cependant, je pense que d'insérer des photos ou images à la fin du roman aurait été une bonne idée. Comme je suis curieuse et que je ne connaissais pas ces lieux, j'ai dû faire quelques recherches sur internet pour me permettre de visualiser correctement ces endroits, ce qui a parfois coupé ma lecture.

Je ne m'attendais pas à une histoire de ce genre, pour tout dire, malgré le fait que ce livre soit classé en science-fiction, j'ai donc été surprise (positivement, bien entendu). C'est un roman qui est très dense et les informations fusent de tous côtés, j'en avais parfois beaucoup en tête, mais curieusement, comme je le disais précédemment, cela m'a dérangé moins que j'aurais pu m'y attendre.

Concernant les personnages, j'ai trouvé qu'ils étaient trop en arrière-plan. On en apprend très peu sur eux, ce qui fait que je ne me suis pas attaché à eux, sauf peut-être à Julius Gabriel (le père de Michael Gabriel), à travers son journal. J'ai trouvé cela dommage, car les personnages forment l'histoire, habituellement. Mais, au fond, ce n'est pas si grave que ça, car je pense qu'on n'a pas réellement besoin de s'attacher aux personnages pour apprécier pleinement ce roman. Tant qu'à parler de personnages, je glisse un petit mot sur le trop grand nombre de personnages secondaires. Parfois certains ne sont présents que pendant quelques pages seulement et disparaissent de l'histoire, malgré le fait que l'auteur ait pris le temps de les présenter... Cela m'a mélangé plus qu'autre chose.

Comme le fait remarquer Mandy88, sur son avis, en lisant ce roman, on a presque l'impression de se retrouver devant un bon film catastrophe ! Je ne serai d'ailleurs pas surprise qu'un producteur veuille en faire un film.

Pour ceux l'ayant lu, vous aurez remarqué que j'ai omis de parler de beaucoup de détails de ce roman. J'ai fait attention pour ne pas en révéler trop (pas du tout, en fait), car certains aspects de cette histoire mérite d'être seulement connus lors de la lecture de ce premier tome.

J'ai été bien souvent très surprise (jusqu'à m'exclamer à haute voix ou être bouche-bée) car ce roman est construit sur beaucoup de choses qui semble être véridiques et qui m'a fait douter plus d'une fois !

Pour terminer, je peux dire que malgré le fait que ce premier tome soit extrêmement tiré par les cheveux (tout en ayant une certaine part de vérité, cela dit...), j'ai adhéré assez bien à cette histoire et je pense très certainement lire le second tome, lorsqu'il sortira. Ce fut loin d'être un coup de coeur, mais j'ai passé un bon moment de lecture.

Je remercie de tout coeur les éditions Michel Lafon et Livraddict, de m'avoir encore une fois permis de lire un bon roman !

 Michel Lafon - 457 pages
v.f. de ''Domain''

tomes

Tome 1 : Le domaine

Tome 2 : Résurrection

Rani - Jean Van Hamme & François Forestier

RÉSUMÉ

Elle est belle, elle est sensuelle, est est insoumise. Mais qui est-elle ? Dans la France de 1743, tandis que la guerre fait rage, Jolanne de Valcourt, accusée à tort d'avoir trahi son pays, est jetée dans le tumulte du siècle : condamnée à mort, transforméeen brigande, patronne de lupanar, traquée, elle échoue en Inde, pays de tous les possibles. Là, elle deviendra la reine d'un petit royaume, Sandrapur, sour le nom de rani Jolanne...

Trahison, amour, vengeance... Dans la lignée des grands romans d'aventures, Rani est avant tout le portrait d'une époque pleine de bruit et de fureur. Les chevaux galopent, les pistolets crépitent, les voiles craquent, l'Inde mystérieuse s'offre à nous et l'amour règne en maître. Rani Jolanne, comme jadis Angélique, marquise des Anges, est de ces héroïnes qu'on n'oublie pas et qui font battre le coeur.

MON AVIS

Bien franchement, je ne m'attendais pas aimer ce roman autant que ça ! J'ai passé un excellent moment de lecture, assez intense. Ce ne fut pas un coup de coeur, mais les (més)aventures de Jolanne m'ont beaucoup plu.

Il faut dire que dès le début, Jolanne est un personnage fort intéressant, qui retient l'attention, en particulier de par sa façon d'agir, différente des autres femmes de son époque. J'ai beaucoup apprécié sa forte personnalité, qui la rend unique en son genre. Sur la quatrième de couverture, il est écrit ceci : « Elle ne se soumettra ni aux hommes ni à son destin ». Et c'est bien vrai !

La plupart des personnages sont aussi très intéressants, autant positivement que négativement (Philippe de Valcourt, par exemple). Nous avons même droit à des personnages historiques connus tel que Joseph François Dupleix, sa femme Jeanne Dupleix, etc. Un autre personnage que j'ai beaucoup apprécié (j'avoue, j'avoue, il m'a fait craquer !) est Craig Walter, je ne vous dévoilerai rien sur le rôle qu'il jouera dans l'histoire, je vous rassure. J'ai trouvé que parfois, le roman contenait un peu trop de personnages. Une forte chance qu'il y a en début du roman quelques pages consacrées aux personnages principaux, qui m'a plus d'une fois permis de m'y retrouver un peu. Il y a aussi quelques repères d'arrière-plan historique, toujours en début de roman, qui eux, m'ont permis d'en savoir un peu plus sur cette époque, avant ma lecture, même si, bien franchement, ce ne sont pas des choses qui m'intéressent réellement et que je vais vraiment retenir.

Les évènements se succèdent très rapidement, parfois même un trop... Certains sont aussi assez invraisemblables, ce qui rend l'histoire un peu moins crédible. On sent que cette histoire vient originalement d'un scénario (la série Rani, créé avant ce livre, en 2011, par Arnaud Selignac, qui elle est une adaptation des BD de Jean Van Damme). L'écriture manque parfois un peu d'émotions (pas toujours, cependant, car j'ai eu quelques fois les larmes aux yeux, et même plus !). Mais ce n'est pas plus dérangeant que cela.

Une chose que j'ai trouvée légèrement exagéré, c'est le grand nombre de fois que Jolanne réussit à se sortir d'une impasse. Six ou sept fois, elle passe près de la mort et réussi à s'en sortir ou à se faire sauver par quelqu'un d'autre. Les premières fois, ça ne m'a pratiquement pas dérangé, mais plus j'avançais dans ma lecture, plus je me disais que Jolanne était beaucoup trop chanceuse pour s'en tirer aussi facilement, et autant de fois. Mais, je ne peux pas dire que cela m'a complètement découragé de ma lecture, car j'ai continué et j'ai, au final, bien apprécié cette lecture inattendue.

Pour terminer, je remercie chaleureusement le forum Livraddict, ainsi que les éditions Michel Lafon, qui m'ont permis de lire ce roman, et de découvrir par le fait même, un nouvel auteur, que je ne connaissais pas, ainsi qu'une héroïne fort courageuse et attachante. Ce fut une très belle découverte !

 Michel Lafon - 438 pages

Nés à minuit, tome 1 : Attirances - C.C. Hunter

RÉSUMÉ

L'été s'annonce mouvementé pour Kylie. Après un enchaînement de catastrophes, ses parents l'envoient dans un centre spécialisé pour adolescents marginaux. Ou plutôt hors du commun : ici cohabitent sorciers, vampires, et autres créatures de la nuit. Tous sont persuadés que Kylie n'est pas là par hasard...

Aidée de ses nouveaux amis, elle tente de découvrir sa vraie nature. Aurait-elle un lien avec le rôdeur fantomatique qui la poursuit sans répit ? Sa quête est perturbée par l'arrivée de Derek et de Lucas qui semblent tous deux déterminés à la séduire. Prisonnière de dangeureuses attirances, Kylie saura-t-elle trouver sa place dans ce nouveau monde ?

MON AVIS 

On peut dire que ce livre porte bien son nom ! Attirances. Plusieurs choses sont attirantes dans ce bouquin, c’est le cas de le dire.

De un, la couverture. Je la trouve tout simplement magnifique. J’adore le mauve, alors ces différents tons de cette couleur m’ont tout de suite attiré. En plus, l’arbre et la jeune fille au milieu donne une aura de mystère à cette couverture.

De deux, l’histoire. En lisant le résumé, je l’ai trouvé fort alléchant, mais j’avais aussi quelques petits doutes, puisque celui-ci me rappelait d’autres histoires que j’ai pu lire ou dont j’ai entendu parler. Ce roman a certes ses petits côtés classiques que l’on retrouve souvent dans ce genre d’histoire, mais ça ne m’a pas empêché de lire ces 400 pages avec avidité. Mais il y a aussi de nombreux points originaux qui m’ont beaucoup plus. Tel que le mélange des créatures de la nuit dans une école (habituellement, c’est toujours centré sur une seule créature), le gros point d’interrogation sur l’origine de Kylie (personne ne sait encore ce qu’elle est exactement…), j’aime aussi le fait qu’elle puisse voir et parler aux morts. Plusieurs autres éléments aussi sont très intéressants, mais je vous laisse les découvrir par vous-même !

De trois. Les personnages. Eux aussi peuvent parfois paraître un peu clichés. En particulier lorsque l’on a droit au triangle amoureux... Mais ce n’est pas grave ! Car je les ai trouvés fort intéressants. Les personnages principaux ont été assez bien travaillés pour un premier tome, et on s’attache assez facilement à eux. Il y a Kylie, le personnage principal, qui découvre tout juste un nouveau monde fantastique, qu’elle ne soupçonnait même pas l’existence. Elle est un peu dépassé par les évènements et ne se sent pas tout de suite à sa place, car elle ne se considère pas comme étant une créature de la nuit. Il y a Derek et Lucas, ses deux nouveaux prétendants, pour lesquels elle craque dès le début (Elle est rapide en besogne, cette Kylie ! Un peu trop d’ailleurs, à mon avis… Mais bon, que peut-on face à deux aussi charmants jeunes hommes ?!), mais aussi Miranda, Della, Holiday, etc. Plusieurs personnages secondaires qui agrémente l’histoire et la rende encore plus palpitante.

Donc, Attirances, le premier tome de la trilogie Nés à minuit annonce une série très prometteuse. Certains petits points négatifs  par ci par là (par exemple, le triangle amoureux, qui je trouve, est du déjà vu ou encore quelques petites longueurs), mais franchement ça ne m’a pas excessivement dérangé. Je trouve que c’est un livre qui mérite qu’on s’arrête un peu pour y découvrir une bonne histoire, mêlant suspense, romance et fantastique à merveille. Ma lecture fut très agréable surtout qu’une fois de temps en temps, nous avons droit à des moments drôles, qui m’ont bien faite rire !

Pour terminer, je voudrais remercier le forum Livraddict et les éditions Michel Lafon. J’ai obtenu ce livre grâce à eux et je les remercie fortement, car j’ai pu découvrir un excellent premier tome, très prometteur. Vivement la sortie des tomes 2 et 3 !

Michel Lafon - 399 pages 

V.F. de ''Shadows Falls, Born at midnight''

tomes

Tome 1 : Attirances
Tome 2 : Soupçons
Tome 3 : Illusions

Mes chères voisines - Marisa de los Santos

RÉSUMÉ

Cornelia Brown en étonne plus d'un lorsqu'elle décide de quitter l'agitation de Manhattan pour s'installer dans une banlieue chic et tranquille avec son mari, Teo. Mais son nouveau milieu de vie lui réserve bien des surprises. Parmi les desperate housewives qui l'entourent, certaines, comme l'irréprochable Piper, sont loin des stéréotypes qu'elles semblent incarner. Car derrière ces existences en apparence si ordonnées se dissimulent bien des secrets.

Où l'on voit que les banlieues résidentielles américaines ne se résument pas à leurs pelouses impeccables, à leurs parterres de fleurs soigneusement entretenus et aux barbecues entre voisins...



MON AVIS

Ahh, voici un livre qui m’a procuré un bien fou ! J’ai ri, j’ai eu les larmes aux yeux et même pleuré à chaudes larmes, j’ai lâché des soupirs (oui, oui !). Bref, ce fut une magnifique découverte que j’ai pu faire là.

« Pour les fans de Desperate Housewives et celle qui veulent de la chick litt intelligente. », peut-on lire sur la 4e de couverture. Personnellement, j’ai trouvé que c’était plus que de la chick lit intelligente. Certes, comme je le disais plus haut, j’ai ri ou souri à certains moments, mais pas autant qu’avec un livre purement chick-lit. Mais ce n’est pas un mal, loin de là. Dans ce roman, nous ne retrouvons aucune héroïne un peu écervelée, qui accumule les gaffes stupides les unes par-dessus les autres. Non, c’est beaucoup plus intelligent (parfois un peu trop, par contre…)...De prime abord, on pense avoir affaire à des personnages stéréotypés. La nouvelle venue qui peine à entrer dans le cercle fermé des petites bourgeoises à l’air pincé et qui, bien entendu, ont des maris parfaits. La femme snob, qui semble être la meneuse de ce groupe, etc. J’avoue m’être dit au début : Oh non, pas ce genre de personnages, qui me font lever les yeux au ciel à tout coup et qui m’exaspère au plus haut point… La plupart du temps, ces personnages me font décrocher de l’histoire et m’empêche d’apprécier ma lecture. Mais ce ne fut pas le cas. Oui, au début ce fut le cas, j'ai même eu un peu de misère à entrer dans l'histoire, mais rapidement, on se rend compte, au fil des pages, que sous cette apparence lisse et parfaite, se cache des gens plus que normaux, avec leurs qualités et leurs faiblesses et pour lesquels on fait rapidement une petite place dans notre coeur. Les personnages sont beaucoup plus censés et font face à de réels problèmes, qui ne se règlent pas en claquant des doigts (je ne dénigre pas la chick lit, loin de là, car il m’arrive fréquemment d’en lire !). Ils sont plus réels, plus complets. Ils m’ont parus comme des gens que je côtoyais et non comme des personnages d’une histoire que j’allais oublier quelques jours ou semaines plus tard. Marisa de los Santos a merveilleusement bien travaillé ses personnages, je dois dire qu’ils m’ont tous et chacun fait chaud au cœur.

À chaque chapitre, nous changeons de personnage (c’est soit Cornelia, Piper ou Dev), ce qui ne m’a aucunement dérangé, car les chapitres sont très bien découpés (quoique un peu longs), même si à plusieurs reprises, les histoires s’entremêlent pour ne parfois faire qu’une. Des histoires de maladies, d’amour, de couples, d’amitié. On rencontre de tout. Des adultes heureux, indécis, malades, fâchés, méchants, des adolescents qui découvre le monde, des enfants… Un petit monde fort attachant, pour lequel, j’ai eu un beau coup de cœur.

Le style de l’auteur est fluide, sans anicroches. J’ai beaucoup apprécié l’écriture de Marisa de los Santos, qui est vraiment très agréable à lire. Je n’aime pas particulièrement la couverture, qui, en premier lieu, m’a un peu enlevé le goût de lire ce roman (je sais, ce n’est pas bien…), mais au final, je comprends un peu mieux le lien entre l’histoire et l’image.

En terminant, je remercie chaleureusement le forum Livraddict, ainsi que les éditions Le Livre de Poche, qui m’ont permis, grâce à ce partenariat, de lire un roman d’une auteure que je ne connaissais pas du tout. Grâce à cela, j’ai découvert un très beau roman, qui mérite d’être lu, en partie pour ses personnages plus qu’attachants, mais aussi pour son histoire qui reflète magnifiquement bien la réalité, avec ses bons et ses mauvais côtés. Merci  beaucoup !

Le Livre de Poche - 537 pages
V.F. de ''Belong to me''

L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet - Reif Larsen

RÉSUMÉ 

T.S. Spivet est un jeune prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques. Un jour, le musée Smithsonian l'appelle : il a obtenu le très prestigieux prix Baird et il est invité à venir faire un discours. À l'insu de tous, il décide alors de traverser les États-Unis dans un train de marchandises pour rejoindre Washington DC... Mais là-bas, personne ne se doute qu'il n'est qu'un enfant. Muni d'un téléscope, de quatre compas et des Mémoires de son arrière-arrière-grand-mère, T.S. entreprend un voyage initiatique qui lui permettra peut-être de comprendre enfin comment marche le monde... Notes, cartes et dessins se mêlent au récit avec un humour et une fantaisie irrésistibles.

MON AVIS

Reif Larsen, pour son premier roman, nous offre quelque chose d’assez exceptionnel, merci ! Je dois dire que je n’avais jamais lu un livre ayant ce petit quelque chose de si spécial. L’histoire est originale et touchante et m’a tout de suite attirée. On suit le voyage de T.S. (Tecumseh Sansonnet) pour se rendre au Smithsonian, à Washington. Le livre est donc séparé en trois parties, l’une où T.S. est chez lui, la deuxième où il se trouve principalement dans le train et la troisième est consacrée à sa venue au musée.

T.S Spivet est un jeune garçon de 12 ans doté d’une intelligence hors norme, mais malgré cette intelligence, il demeure un petit garçon, avec toute la naïveté qu’il se doit d’avoir. J’ai trouvé ça tellement mignon, que j’ai complètement craqué pour ce personnage. Ce qu’il aime par-dessus tout, c’est la cartographie. Il fait des cartes de tout ce qui l’entoure. L’herbe, les mains de sa mère, les expressions de son père, etc. Nous les retrouvons sur la plupart des pages de ce livre, ce qui rend l’histoire plus dynamique, plus attrayante.

Le format du livre aussi est assez original. Au lieu de faire environ 11 cm x 18 cm, comme un livre de poche normal, il fait 14 cm x 19 cm, en raison des schémas, des textes et des dessins de T.S en marge des pages. Au début, je pensais que cela allait perturber ma lecture, mais au fil des pages, je m’y suis habitué et j’avais bien hâte de lire les prochaines notes, car elles sont souvent très attrayantes. Ce qui est aussi intéressant, c’est que si cela dérange le lecteur d’interrompre sa lecture du récit principal, pour s’attarder sur ces notes et dessins, il peut se permettre de ne pas les lire, car elles ne sont pas partie intégrante de l’histoire. Disons que si on ne les lit pas, on ne se perd pas dans l’histoire.

Cependant, quelques petits points négatifs viennent se faufiler en travers de ce livre. Entres autres, les chapitres, que j’ai trouvé beaucoup trop longs, mais sur ce côté, je ne peux pas être très objective, car je préfère les chapitres plus courts. Il y a aussi quelques petits moments un peu longs, qui auraient pu être évités. Et puis, la fin. J’ai dû la relire à deux reprises pour être sûre que je n’avais pas oublié de lire quelque chose. J’ai trouvé qu’elle finissait beaucoup trop abruptement, j’aurais préféré une fin un peu plus originale, plus exceptionnelle justement, comme le livre. Je n’ai donc pas eu un coup de cœur pour ce livre, mais je dois dire qu’il n’en manquait vraiment pas gros pour que ce soit le cas. T.S. Spivet, par contre, est un personnage pour lequel j’ai eu un immense coup de cœur.

En terminant, je voudrais remercier le forum Livraddict ainsi que les éditions Le Livre de Poche, qui grâce à ce partenariat, m’ont permis de découvrir un nouvel auteur très talentueux, qui a écrit un excellent roman. Ce fut une belle découverte !

Le Livre de Poche - 410 pages

V.F. de ''The selected works of T.S. Spivet''