16 septembre 2013

L'invention de Hugo Cabret - Brian Selznick

RÉSUMÉ

Paris, 1931. Depuis la mort de son père, horloger, le jeune Hugo n’a plus que deux occupations : remonter les horloges de la gare – normalement le travail de l’oncle qui l’a recueilli -, et surtout essayer de faire fonctionner son seul héritage, un automate cassé, trouvé dans le grenier d’un musée. Mais le marchand de jouets chez qui il vole des petits mécanismes pour ses réparations lui prend le carnet dans lequel son père avait inscrit toutes les explications. Hugo fait dans le même temps la rencontre d’Isabelle, petite fille passionnée de cinéma, élevée justement par le marchand de jouets.






MON AVIS

J'avais commandé ce livre à la bibliothèque il y a plusieurs mois, parce que je voulais le lire avant de voir le film (oui, je sais, cela arrive souvent =P), mais ma demande n'avait pas été prise en compte. Il y a quelques semaines, je suis allée porter des livres que je devais retourner et j'en aie glisser un mot à la dame qui s'occupait des demandes. Une semaine après, je le recevais. Ce n'était pas vraiment prévu dans mon planning lecture, mais bon, j'ai fait avec. ^^ J'étais surprise lorsque j'ai vu la grosseur du roman, car c'est un pavé ! Il contient plus de 500 pages et fait environ 5 centimètres d'épaisseur. Je ne m'attendais pas à cela, je dois dire. Mais en le feuilletant, on se rend bien compte que le pavé, c'est seulement d'apparence, parce que beaucoup de dessins remplissent les pages et d'autres ne contiennent que 3-4 lignes de texte. Ça se lit donc très rapidement !

Malgré quelques petits défaut, je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce roman ! Vous voulez lire quelque chose d'original ? Allez-y avec L'invention de Hugo Cabret ! Brian Selznick a de l'imagination, ça je peux vous le dire. J'ai été tout bonnement époustouflé par certains côtés de cette histoire. L'auteur nous fait vivre les aventures d'Hugo Cabret comme si on y était. Il y a plusieurs rebondissements et plein d’événements inattendus qui arrivent à Hugo. Une grosse partie du roman se situe dans le monde du cinéma, et comme j'adore le cinéma, j'ai été gâtée sur cet aspect. D'autant plus qu'on y apprend quand même bien des choses intéressantes.

Du côté les personnages, ils ne sont peut-être pas aussi attachants que je m'y serais attendu. On s'attache quand même un peu à Hugo, il faut le dire, à cause de sa situation de vie. Brian Selznick a créé un petit homme bien courageux ! Mais malgré cela, je pense que l'auteur n'a pas travaillé assez ses personnages, les mettant au deuxième rang dans cette histoire.

Bon, j'ai aussi parfois eu de la difficulté à accrocher au style, qui est quelquefois très jeunesse. Ça se ressent un peu trop et c'est dommage, mais l'histoire en tant que telle est tellement divertissante que j'ai pu passer outre le style.

Comme je le disais plus tôt, il y a une multitude de dessins, sur plusieurs pages. Ils sont vraiment très jolis, ça, il n'y a rien à redire, mais j'aurais apprécié des traits moins grossiers, des dessins plus travaillés.

En conclusion, malgré quelques petits défauts, cette histoire reste tout de même très originale et fascinante à lire. Le format du livre, (on dirait presque le format d'un dictionnaire, avec la couverture rigide) et les nombreux dessins à l'intérieur nous donnent l'impression de lire une oeuvre d'art, tellement l'objet, en lui-même, est beau. Et juste pour ça, L'invention de Hugo Cabret en vaut le détour !

Scholastic - 525 pages

5 septembre 2013

Charlie - Stephen King

RÉSUMÉ

Un homme et une femme font l'objet d'une expérience scientifique ultra-secrète du gouvernement américain sur les pouvoirs psychiques. Tout a été prévu, sauf que cet homme et cette femme auraient un an plus tard une fille : Charlie... Elle a huit ans, elle peut anéantir le monde ; il lui suffit de vouloir...











MON AVIS

Comme je devais me choisir un roman dans la catégorie polars, suspenses et/ou thrillers, j'ai opté pour un de Stephen King, étant donné que j'en aie quand même quelques-uns dans ma PAL et que celui-ci respectait la catégorie. Malgré le fait que j'aie déjà lu quatre romans de Stephen King, j'ai encore beaucoup de mal à décider si j'aime ou pas cet auteur. Car sur ces quatre romans, deux m'ont plu (dont un pour lequel je ne garde aucun souvenir...) et deux, au contraire, ne m'ont pas particulièrement plu. Charlie fait parti de cette dernière catégorie...

L'histoire commençait plutôt bien, car je n'ai eu aucune difficulté à embarquer dans l'histoire. De plus, le côté science-fiction m'intriguait. C'était bien parti ! Mais voilà... Plus le roman avançait, plus je débarquais de l'histoire. Il y avait parfois un petit regain, où l'histoire recommençait à me plaire un peu plus, mais jamais bien longtemps. La cause, selon moi ? Les digressions trop nombreuses de l'auteur. À tout moment, Stephen King laisse de côté un peu l'histoire, pour s'intéresser à autre chose (un personnage secondaire, par exemple). Cependant, ces ''autres choses'' ne sont pas forcément très intéressantes et ne nous font pas nécessairement avancer dans l'histoire principale...

C'est quand même intéressant vers où l'auteur se dirige côté science-fiction. Intéressant, mais parfois trop poussé. J'ai eu quelques fois bien des difficultés à suivre ce qui était dit. Disons que ce n'est pas un roman léger, celui qu'on lit pour se détendre ! ^^

Un point qui m'a dérangée aussi avec ce roman (et qui m'avait aussi empêché d'accrocher dans l'histoire de La petite fille qui aimait Tom Gordon), c'est le personnage de la petite fille, Charlie. Certes, elle a vécu bien des choses graves et continue à en vivre au fil des pages, mais je trouve que son comportement est trop adulte pour une petite fille de 8 ans. Ça ne me paraissait pas crédible et cela m'a empêché de m'attacher à Charlie. En fait, c'est bien simple, je n'ai pas réussi à m'attacher à aucun des personnages...

Bon, comme je le disais, je ne me suis pas complètement ennuyée durant tout le roman. Je n'ai pas détesté ma lecture, il va sans dire. Mais plein de petites choses, durant ma lecture, ont fait en sorte que je n'accrochais pas à 100% et je n'avais donc plus qu'une envie, terminer ma lecture, pour passer à autre chose.

Ceci dit, je n'abandonne pas l'idée de lire encore du Stephen King. J'ai d'ailleurs plusieurs titres dans ma PAL : Ça, tome 1 et tome 2, Cellulaire, ainsi que Le fléau, tome 1 et tome 2. Peut-être que ceux-ci me plairont. Du moins, je l'espère ! ^^

Le Livre de Poche - 603 pages



Catégorie d'août : Polars, suspenses & Thrillers

4 septembre 2013

Femmes obscures - Angélique Ferreira

RÉSUMÉ

Lorsque les rayons du soleil n'illuminent plus la vie de leur réalité claire et évidente, certaines femmes se révèlent dans l'ombre. Sortant de leurs recoins sombres à l'abri des regards, elles peuvent prendre vie à partir de vos rêves les plus fous. Ou de vos pires cauchemars...

Femmes Obscures est un recueil de nouvelles fantastiques à plusieurs facettes. Chaque nouvelle est un bijou obscur qui vous emportera là où la réalité s'arrête, là où les barrières tombent et où les limites n'existent pas.






MON AVIS

Lorsque Serge Papillon, des éditions Artalys, a communiqué avec moi via mon blog pour me proposer la lecture de ce roman, j'ai accepté avec plaisir ! Comme je ne suis pas une grande fanatique des nouvelles, je me suis dit que c'était l'occasion idéale pour tenter de me réconcilier avec ce genre littéraire, d'autant plus que je n'ai que très peu lu de nouvelles fantastiques.

Je le dis tout de suite, si ce petit livre (j'étais d'ailleurs surprise du format poche !) ne m'a pas complètement réconcilié avec les nouvelles, je peux tout de même dire que ce fut une bonne lecture, malgré tout et qu'il m'a permis de découvrir une auteure que je ne connaissais pas. J'ai beaucoup aimé son écriture, qui se laisse lire d'une manière très fluide. Le style de l'auteur est accrocheur et entraînant. C'est donc le format (les nouvelles) qui m'a moins plu (même si j'ai aimé quelques-unes des nouvelles présentes dans ce recueil) et non l'auteure. Le principe cependant, m'a bien plu. Chaque nouvelle est consacrée à l'histoire, le destin d'une femme, dans un univers, ou une époque différente à chaque fois.

J'ai l'habitude de parler de chaque nouvelle individuellement (en évitant le plus possible les spoilers, bien entendu) lorsque je chronique un recueil. Je vais donc utiliser cette méthode pour Femmes obscures aussi :

Le voile immaculé : Cette première nouvelle nous plonge directement dans l'univers sombre crée par Angélique Ferreira. J'ai apprécié le personnage principal Nathaniel, auquel je me suis attachée, malgré la brièveté de l'histoire. Ceci dit j'ai trouvé le destin de la jeune femme plutôt cruel. Certaines scènes sont d'ailleurs assez dures à lire, et m'ont fait faire la grimace à plus d'une reprises. Cependant, malgré la dureté du récit, l'histoire se termine d'une belle façon. J'ai aussi apprécié que l'auteur y inclut des faits réels.

Le songe d'une nuit d'automne : Celle-ci, je le dis d'emblée, m'a moins plus. Surtout la fin, qui m'a quelque peu déçue. Je pense que je l'ai trouvé trop courte et surtout l'histoire m'a moins plu. Encore une fois, quelques scènes m'ont fait grimacer et cela n'a pas aidé.

Le murmure de la mer : J'ai trouvé que cette troisième nouvelle était plutôt original, mais surtout, vraiment très triste. J'ai été touchée par cette histoire. On sent parfaitement la tristesse qui ressort des personnages d'Agathe et de Nelson. Bien qu'elle ne fasse qu'une douzaine de pages, j'ai trouvé que la longueur était parfaite.

Le rosier grimpant : Pour celle-ci, je suis plutôt mitigé... Je n'ai pas vraiment accroché, pour tout dire. J'ai aussi trouvé la fin un peu décevante. Le ''sujet'' principal de cette nouvelle a peut-être été trop souvent vu et revu pour me plaire... J'ai tout de même apprécié que cette nouvelle se termine par un épilogue, surtout écrit de cette manière.

Le marc de café : Celle-ci m'a bien plu ! Je m'attendais un peu à ce dénouement, mais l'écriture de l'auteur reste, encore une fois, très envoûtante.

Baiser mortel : Sur un certain côté, cette nouvelle est plutôt déplaisante à lire, pour cause : la nécrophilie. Ce n'est pas très agréable à lire, disons ! Mais le dénouement de l'histoire m'a tellement bluffée que Baiser mortel est sans aucun doute l'une de mes préférés de ce recueil !

Mastabas : Comme dernière nouvelle, Angélique Ferreira nous emmène en Égypte, en 1338. Plutôt intéressant... Mais, malheureusement, je n'ai pas accroché à celle-ci non plus. C'était, selon moi, peut-être un peu trop tiré par les cheveux et j'ai donc été pas mal moins convaincue par celle-là. D'autant plus que j'ai eu plus de difficultés avec le personnage principal...

Donc, globalement, j'ai été plutôt surprise par ce recueil. Certes, comme je le disais au début, je ne me suis peut-être pas réconciliée complètement avec ce genre, mais c'est un début. Une chose est sûre, j'ai beaucoup aimé l'écriture d'Angélique Ferreira ! J'aimerais bien découvrir l'un des romans de cette auteure un de ces jours. Ce que je ferai lorsque l'occasion se présentera ! Je termine donc cet avis en remerciant chaleureusement les éditions Artalys, tout particulièrement Serge Papillon, de m'avoir permis de découvrir ce recueil et cette auteure. Merci de votre confiance !

Artalys - 200 pages

3 septembre 2013

Bilan lecture [Août 2013]



En août j'ai lu ((cliquez sur les couvertures, pour lire mes avis, s'ils sont écrits) :

          

Encore un tout petit bilan... ce mois-ci, je n'ai toujours pas repris mon rythme normal, mais je ne m'en fais plus trop, je dois dire ^^. Je n'ai lu que trois livres : Comme une odeurs de muscles de Fred Pellerin (un pur bonheur), Charlie de Stephen King (bof, bof) et Femmes obscures d'Angélique Ferreira (Sympa). Mes chroniques sur les deux derniers ne devraient pas tarder...


Mes lectures actuelles :

    

Le Mariage d'un ange de Denis couture et L'invention de Hugo Cabret de Brian Selznick.
Je pensais terminer le premier en août, car il est petit et je me disais qu'il serait vite lu, mais ça, c'est sans compter le fait que je n'aime pas l'histoire, qui ne tient pas debout et que le style de l'auteur ne me plaît pas particulièrement... Je peine à lire un chapitre en entier à chaque fois que je prend le livre dans mes mains, même si les chapitres ne font pourtant que quelques pages... J'ai donc commencé en même temps L'invention d'Hugo Cabret, livre emprunté à la bibliothèque. Celui-ci me plaît beaucoup plus, même si le style est parfois un peu trop jeunesse. Ressenti à venir !

Bon mois de septembre !