29 juillet 2011

L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet - Reif Larsen


RÉSUMÉ 

T.S. Spivet est un jeune prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques. Un jour, le musée Smithsonian l'appelle : il a obtenu le très prestigieux prix Baird et il est invité à venir faire un discours. À l'insu de tous, il décide alors de traverser les États-Unis dans un train de marchandises pour rejoindre Washington DC... Mais là-bas, personne ne se doute qu'il n'est qu'un enfant. Muni d'un téléscope, de quatre compas et des Mémoires de son arrière-arrière-grand-mère, T.S. entreprend un voyage initiatique qui lui permettra peut-être de comprendre enfin comment marche le monde... Notes, cartes et dessins se mêlent au récit avec un humour et une fantaisie irrésistibles.



MON AVIS

Reif Larsen, pour son premier roman, nous offre quelque chose d’assez exceptionnel, merci ! Je dois dire que je n’avais jamais lu un livre ayant ce petit quelque chose de si spécial. L’histoire est originale et touchante et m’a tout de suite attirée. On suit le voyage de T.S. (Tecumseh Sansonnet) pour se rendre au Smithsonian, à Washington. Le livre est donc séparé en trois parties, l’une où T.S. est chez lui, la deuxième où il se trouve principalement dans le train et la troisième est consacrée à sa venue au musée.

T.S Spivet est un jeune garçon de 12 ans doté d’une intelligence hors norme, mais malgré cette intelligence, il demeure un petit garçon, avec toute la naïveté qu’il se doit d’avoir. J’ai trouvé ça tellement mignon, que j’ai complètement craqué pour ce personnage. Ce qu’il aime par-dessus tout, c’est la cartographie. Il fait des cartes de tout ce qui l’entoure. L’herbe, les mains de sa mère, les expressions de son père, etc. Nous les retrouvons sur la plupart des pages de ce livre, ce qui rend l’histoire plus dynamique, plus attrayante.

Le format du livre aussi est assez original. Au lieu de faire environ 11 cm x 18 cm, comme un livre de poche normal, il fait 14 cm x 19 cm, en raison des schémas, des textes et des dessins de T.S en marge des pages. Au début, je pensais que cela allait perturber ma lecture, mais au fil des pages, je m’y suis habitué et j’avais bien hâte de lire les prochaines notes, car elles sont souvent très attrayantes. Ce qui est aussi intéressant, c’est que si cela dérange le lecteur d’interrompre sa lecture du récit principal, pour s’attarder sur ces notes et dessins, il peut se permettre de ne pas les lire, car elles ne sont pas partie intégrante de l’histoire. Disons que si on ne les lit pas, on ne se perd pas dans l’histoire.

Cependant, quelques petits points négatifs viennent se faufiler en travers de ce livre. Entres autres, les chapitres, que j’ai trouvé beaucoup trop longs, mais sur ce côté, je ne peux pas être très objective, car je préfère les chapitres plus courts. Il y a aussi quelques petits moments un peu longs, qui auraient pu être évités. Et puis, la fin. J’ai dû la relire à deux reprises pour être sûre que je n’avais pas oublié de lire quelque chose. J’ai trouvé qu’elle finissait beaucoup trop abruptement, j’aurais préféré une fin un peu plus originale, plus exceptionnelle justement, comme le livre. Je n’ai donc pas eu un coup de cœur pour ce livre, mais je dois dire qu’il n’en manquait vraiment pas gros pour que ce soit le cas. T.S. Spivet, par contre, est un personnage pour lequel j’ai eu un immense coup de cœur.

En terminant, je voudrais remercier le forum Livraddict ainsi que les éditions Le Livre de Poche, qui grâce à ce partenariat, m’ont permis de découvrir un nouvel auteur très talentueux, qui a écrit un excellent roman. Ce fut une belle découverte !

Le Livre de Poche - 410 pages
V.F. de ''The selected works of T.S. Spivet'' 

15 juillet 2011

Autour de Dédé Fortin - Jean Barbe


RÉSUMÉ

« Intimidant, baveux, mordant, intello, intransigeant, égocentrique et souvent cruel, voilà ce que je suis pour ceux qui me connaissent à peine. Or, il y a une force là-dedans. Un pouvoir de conviction, une énergie. Une énergie à laquelle André Fortin aurait peut-être aimé allier la sienne, le temps d'une chanson, puisqu'il était lu aussi un bulldozer intimidant, baveux, mordant, intello, intransigeant, égocentrique et souvent blessant. Il avait cette force-là, ce pouvoir de conviction, cette énergie. Enfin, c'est ce qu'on croyait. »







MON AVIS

Étant une fan du groupe Les Colocs, je me suis empressé d’emprunter ce livre lorsque je l’ai vu à la bibliothèque, j’étais d’ailleurs très contente de mettre la main dessus. Mais voilà, ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Ça ne parle pas vraiment de la vie de Dédé, ce n’est pas une biographie. Le titre le dit : c’est autour de Dédé Fortin que se passe ce petit livre, j’aurais pourtant dû m’y attendre... Jean Barbe se sert du contexte du suicide d’André Fortin pour écrire sur lui-même, entres autres. Et ça m’a un peu déstabilisé, car voyez-vous, je pensais que l’accent serait plus mis sur le chanteur des Colocs, ainsi que sur le drame qui l’entoure, c’est-à-dire, son suicide.

Ma surprise passée, j’ai réussi à entrer un peu plus dans le récit. Cependant, vers le milieu, mon ennui est revenu comme un coup de vent, j’ai même passé une ou deux pages… Et puis, encore une fois, la fin a retenue mon intérêt, me laissant même des larmes au coin des yeux. Mon intérêt a rediminué quand l’auteur s’est mis à se poser pleins de questions existentielles, qui selon moi, n’avaient aucun lien avec le suicide d’André Fortin. Pourquoi si, pourquoi ça… J’avais parfois l’impression que Jean Barbe se servait, justement de ce drame, pour extérioriser son propre mal-être dans lequel il se trouvait en même temps que cet évènement tragique.

Cependant, une chose est sûre, Jean Barbe écrit merveilleusement bien. Cette écriture, prise dans un autre contexte (dans ses romans, Comment devenir un monstre et Comment devenir un ange, par exemple), me plairait sans aucun doute beaucoup plus que pour cet essai.

Donc, un petit livre qui m’a un peu déçu, mais que l’écriture de l’auteur m’a permis d’apprécier un peu plus. Si vous voulez vraiment en savoir plus sur la vie du chanteur des Colocs, je vous suggère de regarder Dédé à travers les brumes, un film de Jean-Philippe Duval, qui est juste sublime.

Leméac - 112 pages

7 juillet 2011

Anita Blake, tome 4 : Lunatic Café - Laurell K. Hamilton


RÉSUMÉ

On dirait que je le fais exprès. Je suis tombée amoureuse du chef de meute local. Non, pas un louveteau. Un loup-garou, bien sûr ! Pourtant, il y a des tas de filles dans ma tranche d'âge qui n'arrivent pas à se dégotter un petit ami. Et c'était mon cas avant Richard. Certes, Jean-Claude, mon vampire préféré, ne demandait pas mieux, mais son côté possessif a tendance à me démotiver. Même si c'était un homme ordinaire, j'aurais déjà du mal à imaginer une vie de couple avec lui. Côté sexe, ça oui : no problemo, je vois très bien, mais sortir... Aller au restaurant, au spectacle, fréquenter ses amis. Franchement non ! On a beau être dans une histoire d'horreur, il y a des limites !





MON AVIS

Un quatrième tome aussi bon que les autres, pas moins, pas plus. Il y a autant d'action, même si les cadavres sont moins nombreux ! Cependant, ce qui diffère un peu plus, c'est les relations amoureuses d'Anita, qui étaient plus qu'absentes dans les trois premiers tomes. Cette fois-ci, c'est même deux fois plutôt qu'une ! Il y a Richard, son petit ami ''officiel'', et Jean-Claude, le vampire, qui veut toujours autant faire partie de la vie d'Anita, comme dans les autres tomes. La tension sexuel est palpable lorsqu'elle se retrouve avec Richard, un peu moins avec Jean-Claude, mais tout de même. On sent qu'il n'en manque pas gros pour qu'elle craque et fasse l'impasse sur ses principes. Personnellement, j'ai une préférence pour Richard, que je trouve plus attachant et moins... froid. ^^

Les personnages sont presque tous les mêmes, certains reviennent des autres tomes, d'autres sont tout nouveaux. On ne s'ennuie jamais ! Edward, est un personnage que j'aime beaucoup (il m'intrigue vraiment !), malgré le fait qu'il ne se retrouve pas souvent sur la route d'Anita. J'apprécie vraiment les moments où ils sont ensemble, car les réparties volent bien basses et c'est hilarant !

Ce qui est bien avec cette série, c'est que nous découvrons une créature différente presque à chaque tome. Cette fois-ci, c'est un nega. Une créature-serpent, qui fait partie des légendes hindoues.

Quelques petits détails viennent parfois alourdir un peu l'histoire. Par exemple, la description de ses vêtements ou la couleur de la virgule de ses Nike, une spécification que je trouve absolument inutile. D'ailleurs, c'est une chose qui arrive aussi dans les tomes précédents... J'ai aussi trouvé que les dialogues, à quelques reprises, sont un peu durs à suivre et m'ont légèrement fait perdre le cours de l'histoire. Mais rien de bien grave, cependant.

Alors, c'est un bon tome, qui m'a fait passer un excellent moment de lecture, malgré le fait que j'ai pris plus de temps à le lire que les autres. L'humour d'Anita qui me faisait tant rire dans les autres tomes, est un peu moins présent et un peu plus lourd, je dois dire. Mais bon, on s'y fait ! ^^

Milady - 443 pages
V.F. de '' The Lunatic Cafe''

tomes
Tome 1 : Plaisirs coupables
Tome 2 : Le cadavre rieur
Tome 3 : Le cirque des damnés
Tome 4 : Lunatic Café
Tome 5 : Le squelette sanglant
Tome 6 : Mortelle séduction
Tome 7 : Offrande brûlée
Tome 8 : Lune bleue
Tome 9 : Papillon d'Obsidienne
Tome 10 : Narcisse enchaîné
Tome 11 : Pêchés céruléens
Tome 12 : Rêves d'Incube
Tome 13 : Micah
Tome 14 : Danse macabre
Tome 15 : Arlequin
Tome 16 : Sang noir
Autres tomes non traduits...

3 juillet 2011

Crescendo - Becca Fitzpatrick

RÉSUMÉ

Après une année tourmentée, Nora a retrouvé Patch, l'homme qu'elle aime et qui est maintenant son ange gardien. Alors qu'elle devrait savourer ce bonheur nouveau, un passé menaçant refait surface. Hantée par le meurtre violent de son père, la jeune fille se retrouve plongée dans un mystère qui la dépasse. Son père a-t-il payé de sa vie son ascendance néphilim ?

Quand elle cherche des réponses auprès de Patch, celui-ci s'éloigne. Peut-elle vraiment compter sur lui ou lui cache-t-il d'autres secrets plus sombres encore ? Malgré la menace qui pèse, Nora se risque à enquêter seule, consciente que la vérité qu'elle s'apprête à dévoiler est peut-être plus terrible encore que le mensonge.


MON AVIS

Comme j'avais eu un coup de cœur pour Hush, hush, et que bien souvent, les suites ne sont pas à la hauteur du premier tome, j'avais bien entendu peur d'être déçue par ce roman. Mais oh, quelle erreur ! Crescendo est loin d'être une déception, c'est même un coup de cœur aussi ! 

L'auteure excelle dans le suspense qui est très haletant, une grande partie du roman. De nombreuses questions, qui nous turlupinent pendant un bon moment, et certaines ne sont même pas élucidées, ce qui est tout à fait normal et maintient totalement mon intérêt. Becca Fitzpatrick me fait ressentir des émotions fortes, c'est fou ! J'aime beaucoup son écriture.

J'avais lu sur de nombreux avis que dans ce deuxième tome, Nora n'arrêtait pas de se plaindre et d'être jalouse, mais personnellement, ça ne m'a pas du tout dérangé, j'ai même trouvé qu'elle avait raison !

Et puis Vee, quel délicieux personnage ! Elle met une bonne dose d'humour dans cette histoire et m'a faite rire à plusieurs reprises.

J'aurais apprécié que Patch soit plus présent, il n'est pas souvent là et c'est bien dommage. Mais bon, on l'apprécie encore plus quand il pointe le bout de son nez ! Il reste très cachottier et intriguant et malgré son absence physique, il est quand même très souvent présent, dans les pensées de Nora.

On en apprend un peu plus sur les anges, les néphilims, etc. Ou du moins, ils sont plus présents dans l'histoire. Même si bon, j'avais l'impression d'en lire parfois trop en même temps, ce qui fait que je n'ai même pas retenu la moitié !

Et puis cette fin ! Non, mais quelle fin ! Ça m'a laissé bouche-bée, tout simplement. Si ça n'avait pas été le milieu de la nuit, j'aurais sans doute aussi crié !

Donc, un aussi gros coup de cœur que pour Hush, hush. J'attends la suite, Silence, avec beaucoup d'impatience, vous pouvez le croire !

Du Masque - 377 pages
v.f. de ''Crescendo''

tomes
Tome 1 : Hush, hush
Tome 2 : Crescendo
Tome 3 : Silence

Là où j'irai - Gayle Forman


RÉSUMÉ

Adam est une rock star adulée dont la réputation sulfureuse attire les paparazzi. Un jour de dérive à New York, il tombe en arrêt devant des yeux noirs sur une affiche. Les yeux de Mia, son ancienne petite amie. Devenue une violoncelliste virtuose, la jeune fille donne ce soir un concert au Carnegie Hall.

Trois ans plus tôt, Mia est partie sans un au revoir, sans une explication. Leurs retrouvailles sont un choc : les souvenirs bons et mauvais resurgissent, les sentiments encore à vif les submergent, leur amour qu'ils pensaient indestructibles se heurte à la réalité de leurs vies.
Peut-on revivre une passion, malgré les cicatrices du passé ? La musique emporte Mia et Adam dans un tourbillon d'émotions. Est-ce suffisant pour les réunir de nouveau ?

Là où j'irai nous entraîne dans une belle histoire d'amour et une course-poursuite poétique au sein d'un New York méconnu.


MON AVIS

Ayant eu un coup de cœur pour le premier tome, Si je reste, je me devais de lire celui-ci !

C'est donc avec joie et envie que j'ai commencé cette suite. Dans Si je reste, c'était Mia le personnage principal, dans Là où j'irai c'est Adam. Ça se passe trois ans après l'accident de voiture que Mia et sa famille ont eu. Malgré ces années, Adam vit toujours dans la douleur et l'incompréhension, après que Mia soit partie s'en rien dire, sans explications. On sent parfaitement qu'il n'est pas bien où il est, qu'il n'est pas bien dans sa peau. Que Mia lui manque, et que sa tête est bourrée de questions qui restent sans réponses, qu'il est en colère... Sur ce point, Gayle Forman a su très bien faire ressortir les sentiments d'Adam, ils sont presque palpables et on n'a aucune peine à les ressentir nous-mêmes. Certains moments sont assez intenses émotionnellement parlant et m'ont mis les larmes aux yeux à quelques reprises. Cependant, ça ne m'a pas autant touché que le premier tome, Si je reste. Oui, c'est un livre très touchant, mais il ne m'a pas fait pleurer et ne m'a pas mis sens dessus dessous comme Si je reste l'avait fait, ce qui fait que je suis un tout petit peu déçue... Malgré cela, je trouve que cette suite et à la hauteur du premier, elle est juste un peu différente.

Les flash-backs d'Adam ne sont pas trop dérangeant et nous aident à comprendre un peu mieux le choix que Mia a fait il y a trois ans et nous rappellent un peu aussi leur histoire. Quant à la fin, quoique très prévisible, est celle qui, je pense, devait arriver. C'est beau, ça finit bien, point. C'était inévitable !

Donc, comme je le disais, je ressors de cette lecture légèrement déçue. Là où j'rai reste tout de même une magnifique suite, bourrée d'émotion.

Oh ! Éditions - 278 pages


tomes 
 Tome 1 : Si je reste
Tome 2 : Là où j'irai 

Midnight movie - Tobe Hooper & Alan Goldsher

RÉSUMÉ

Un réalisateur de films d'horreur, nommé Tobe Hooper, assiste à la projection de son premier film lors d'un festival de seconde zone. Ce film « perdu », écrit et réalisé par Tobe lorsqu'il n'avait que quinze ans, n'a jamais été projeté en public, et lui-même n'en a aucun souvenir.

Mais très vite les spectateurs sont victimes de phénomènes étranges, effrayants, à la limite du surnaturel... Leurs amis sont eux aussi touchés. Et les amis de leurs amis... Le phénomène se propage à toute vitesse, et les cadavres s'accumulent dans l'Amérique entière.

Tobe comprend alors que pour arrêter cette épidémie, il devra remonter aux origines de ce film maudit, un film qu'on n'aurait jamais dû projeter à minuit.


MON AVIS

Lorsque j'ai postulé pour ce partenariat, je n'avais pas vu que ce livre était parfois classé dans la catégorie horreur. J'ignorais aussi que Tobe Hooper était le réalisateur de nombreux films d'horreur, dont le fameux Massacre à la tronçonneuse. Je déteste ce genre de films, que je ne regarde jamais. C'est donc avec appréhension que j'ai débuté ce roman. J'ai même fait attention au début pour ne pas le lire avant de me coucher, de peur de tomber sur un moment gore, qui me ferait faire des cauchemars (si, si !) ! Mais j'ai très vite compris que ce ne serait pas le cas. Certes, il y a des moments gores, mais bien franchement, la plupart du temps, ils m'ont fait rigoler, parfois même jusqu'à rire à gorge déployée ! Oui bon, j'ai grimacé à quelques reprises, car certaines fois, c'est assez dégoutants, mais rien de plus.

La façon dont est présenté le récit est très intéressante. Nous avons les impressions des personnages qui ont vécu cette histoire, tel que Tobe Hooper, Erick Laughlin et plusieurs autres. Il y a aussi des extraits de blogs, des échanges sur Twitter, des e-mails et des coupures de journaux. Cela donne une autre dimension à l'histoire, comme si nous la vivions de l'intérieur, grâce aux personnages principaux mais aussi d'un œil extérieur, avec les extraits. C'est peut- être un peu dur à suivre au début, mais j'ai fini par bien vite m'y habituer.

Bien franchement, j'aurais aimé avoir affaire à une écriture un peu plus développée, à un langage un peu moins familier. J'avais souvent l'impression de lire un livre écrit par un jeune adolescent n'ayant en tête que le sexe, la violence et des histoires de zombies. Ce n'est pas pour un mal, mais ça m'a ennuyé à quelques reprises.

C'était la première fois que je lisais un roman mettant en scène des zombies. Midnight movie n'est certes pas un livre exceptionnel, mais j'ai apprécié mon moment de lecture et je pense très certainement retenter le coup un de ses jours.

Pour terminer, je remercie chaleureusement les éditions Michel Lafon ainsi que le forum Livraddict pour cette lecture.

Michel Lafon - 254 pages
V.F. de ''Midnight Movie'' 

L'homme qui voulait être heureux - Laurent Gounelle

RÉSUMÉ

Imaginez...

Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où... Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux.

Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.

Avec L'homme qui voulait être heureux, c'est tout un monde de possibilités nouvelles qui s'ouvre à nous à la lecture de cette histoire passionnante, où l'on découvre comment se libérer de ce qui nous empêche d'être vraiment heureux.


MON AVIS

L'homme qui voulait être heureux... Le titre est clair. Julian est un homme avec un bon travail (professeur), en santé, mais comme le lui dit le guérisseur, il n'est pas heureux. C'est en visitant ce guérisseur en question lors de son voyage à Bali qu'il le découvrira et qu'il en prendra conscience.

Ce livre nous concerne tous, du moins, en très grande partie. Combien d'entre nous ne feront jamais ce qu'ils désirent vraiment ? Garderont leurs rêves enfouit au plus profond d'eux-mêmes ? Des milliards... Et nombreux sont ceux qui ne s'en rendront même pas compte !

Ce livre m'a ouvert les yeux je dois dire... On n'est ce que l'on pense. C'est par une phrase du Bouddha que nous commençons notre lecture et je dois dire que celle-ci a eu un certain impact sur moi, tout comme le reste du roman, d'ailleurs. La voici : « Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde. ». Une très belle phrase qui reflète très bien le contenu de ce bouquin.

Bien franchement, je ne peux formuler mes phrases pour vous expliquer ce roman, car je pense qu'il faut le lire, et voir après si on croit ou non à cette façon de voir les choses. Personnellement, j'y crois. Je crois franchement que si nous pensons de tel façon, les choses se concrétiseront précisément (ou presque) de cette manière.

Enfin bref, l'idéal pour mieux comprendre, c'est bien sûr de le lire. Si vous êtes comme moi, vous vous sentirez concernés par ce livre, nous relatant l'histoire de Julian, mais qui pourrait aussi bien être la vôtre...

« [...] ce n'est pas en écoutant quelqu'un parler que l'on évolue. C'est en agissant et en vivant des expériences. »

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« Vous savez, reprit-il, on ne peut pas être heureux si l'on se voit victime des évènements ou des autres. Il est important de réaliser que c'est toujours vous qui décidez de votre vie, quelle qu'elle soit. Même si vous êtes le dernier des subalternes sur votre lieu de travail, c'est vous qui êtes le directeur de votre vie. C'est vous qui êtes aux commandes. Vous êtes le maître de votre destin. »

Anne Carrière - 221 pages

L'appel de l'ange - Guillaume Musso

RÉSUMÉ

Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie...

New York. Aéroport KennedyDans la salle d'embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route.
Madeline et Jonathan, ne s'étaient jamais rencontrés, ils n'auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu'il s'aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l'autre. Une double indiscrétion et une révélation L leurs vies sont liées par un secret qu'ils pensaient enterré à jamais...

Entre comédie romantique et thriller de haute volée

Une intrigue magistrale portée 
par des personnages bouleversants

Un final virtuose


MON AVIS

J'étais plus qu'impatiente de pouvoir lire le dernier roman de Guillaume Musso. D'ailleurs, une fois dans mes mains, ça n'a pas pris de temps que je l'avais déjà commencé et que je le terminais quelques jours plus tard !

Encore une fois, Guillaume Musso nous a concocté un délicieux roman. Cette fois-ci par contre, nous ne retrouvons pas son côté un peu fantastique qu'il y a dans ses autres romans. C'est plutôt un thriller romantique. Première fois que Musso nous offre ce genre, et franchement, c'est plutôt bien réussi !

J'avoue ne pas avoir ressenti la même chose que pour ses autres romans, le petit frisson caractéristique à ses histoires, les moments touchants, qui me font pleurer. Cette fois-ci, ça n'a pas eu lieu... J'ai trouvé que l'histoire d'amour était mise un peu plus de côté, pour se concentrer plus sur l'enquête. Ce n'est pas un mal, s'entend, car Guillaume Musso nous offre un excellent roman, malgré le changement de style !

Le suspense est toujours présent, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. L'écriture de Musso est encore une fois, fluide et sans anicroches. On tourne les pages sans s'en rendre compte.

Quant aux personnages principaux, ils sont très intrigants et ont plein de secrets qui nous seront révélés au fil des pages. C'est à partir de ces secrets, justement, que les enquêtes personnelles de Madeline et Jonathan débutent.
J'ai particulièrement apprécié leurs dialogues et leurs échanges de messages textes, qui étaient assez sarcastiques merci ! Un vrai délice à lire.

Pour conclure, j'ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de nos deux protagonistes, même si selon moi, L'appel de l'ange n'est pas le meilleur de Musso.


« Les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues. »

XO Éditions - 382 pages

L.A. Noir - Tom Epperson

RÉSUMÉ

Après un terrible accident, vous avez perdu la mémoire. Vous ne savez plus qui vous êtes. Vous vous rappelez juste votre nom, Danny London, et que vous êtes de (très) mauvaises fréquentations. Votre boss, par exemple, Bud Seitz, un ponte de la mafia. Comme vos amis, des criminels impitoyables. Selon la rumeur, vous avez aussi un net penchant pour la violence. Vous n'êtes plus sûr de rien, sauf de notre attirance pour Darla, la copine de votre boss... Tout cela risque de mal finir, non ?








MON AVIS

Danny Landon, jeune homme de 25 ans, a reçu un coup sur la tête lors d'une bataille, ce qui lui a fait perdre la mémoire. Ce qu'il sait, il le tient de Bud Seitz, son patron, un mafioso de Los Angeles. Au fil du livre, Danny se rendra compte de bien des choses, en particulier que ses amis (qui travaillent aussi pour Bud), se comportent tous de façon bien étrange, ce qui le poussera à se poser des questions sur sa vraie identité.

C'est donc dans ce milieu de la pègre que nous emmène Tom Epperson. Un milieu où il vaut mieux ne pas tourner le dos à ses coéquipiers, car ils sont tous aussi sournois les uns que les autres...

L'auteur nous fait très bien ressentir l'ambiance de cette Los Angeles des années 30. Sombre, peu attirante et malgré tout, intrigante. J'ai apprécié retrouver quelques références de ces temps (Bonny et Clide, Ginger Rogers, Kid McCoy, etc.) même si je ne les remarquais pas tous, vu mon âge. J'aurais apprécié, par contre, qu'il y ait moins de lieux. Presque à chaque chapitre, nous nous retrouvions dans un autre endroit que le précédent. Ce qui fait qu'au final, je m'y perdais pas mal...

Même chose du côté des personnages. J'ai cessé à un moment donné de vouloir savoir qui était qui et je n'ai retenu que les personnages les plus récurrents. Bien entendu, il y a Danny. Son côté un peu naïf, loin d'être le genre de caractère qu'il faut pour le milieu de la mafia, nous le rend tout de suite plus attachant que les autres membres de son groupe. Il y a aussi Sophie et Dulwich (ainsi que sa chatte, Tinker), les voisins de Danny. Les moments où ils étaient ensemble (les trois, ou deux d'entres eux), sont ceux qui m'ont le plus plu.

Cependant, ce qui peut tromper un peu le lecteur, c'est que ce livre est loin d'être un roman policier. Il manque cruellement d'intrigue ! Ce n'est que vers les pages 215-220 que nous y avons droit, et par la suite, ça retombe. C'est le cas aussi pour l'action, qui est plutôt concentrée vers la fin. Mais je vous dirais bien franchement que ça ne m'a pas dérangé plus qu'il le faut ! Habituellement, je m'ennuie à mourir en lisant ce genre de livre où le personnage principal décrit presque tous ses moindres faits et gestes, mais bizarrement, celui-ci ne m'a pas ennuyé. Il faut dire aussi qu'il y a de nombreuses répliques tout à fait délicieuses à lire, qui m'ont fait beaucoup rire ! Je pense que cela a maintenu mon intérêt.

En conclusion, j'ai apprécié lire ce livre, qui malgré une action un peu lente et quelques passages un peu longs, m'a tout de même plu, sans être toutefois inoubliable... Je remercie donc les éditions Le Livre de Poche, ainsi que le forum Livraddict de m'avoir fait parvenir ce livre dans le cadre d'un partenariat. J'ai passé un bon moment de lecture !

Le Livre de Poche - 456 pages
V.F. de ''The kind one'' 

Le temps n'est rien (The time traveler's wife)



Réalisé par : Robert Schwentke
Avec : Eric Bana, Rachel McAdams...

SYNOPSIS

Henry a une maladie génétique qui le fait voyager dans le temps. À cause de sa situation, il ne s'attache à rien ni personne de peur de les perdre, de leur causer du tort. Un jour, il rencontre Claire, une jeune femme mystérieuse qui dit le connaître depuis l'âge de six ans. Henry s'attache rapidement à Claire et fait d'elle sa femme. Malheureusement, l'étonnante condition d'Henry est très difficile pour Claire qui tente de vivre sa vie malgré les absences répétées et imprévues de son mari. La situation ne fait que s'envenimer lorsque le couple tente d'avoir un enfant.


MON AVIS

Alors, je le dis tout de suite, le film m'a beaucoup plus plu que le livre ! J'ai trouvé le film beaucoup plus touchant et beau que le livre. Bien entendu, certains moments ont été coupés, mais ce sont des moments pas si importants que ça et ça ne nuit absolument pas au film. Ça le rend même moins compliqué à suivre, nous permettant de nous en tenir qu'à l'histoire d'Henry et Claire, et non à celles autour d'eux. Je n'ai d'ailleurs eu aucun mal à suivre Henry à travers le temps.

J'ai pleuré une bonne partie du film, en fait une bonne partie de la fin plutôt. Sans doute parce que je savais un peu comment ça allait finir, certes, mais aussi parce que le film est très fort en émotions, que j'ai parfaitement ressenties.

Rachel McAdams et Eric Bana sont magnifiques dans leurs rôles respectifs et ont une superbe chimie. Et puis la fin est beaucoup plus aboutie que celle du roman, qui m'avait laissé un peu sur ma faim. Les couleurs sont sublimes et la bande-son appropriée et superbe.

Bref, une magnifique adaptation cinématographique qui m'a beaucoup plus touché que le roman et pour laquelle j'ai eu un coup de coeur.



Le temps n'est rien - Audrey Niffenegger


RÉSUMÉ

« Avec lui je peux contempler mon existence dans sa totalité, comme une carte, passé et futur réunis, comme un ange... [...] Tout est déjà arrivé. »

Nous connaissons tous ce sentiments d'avoir déjà rencontré une personne ou de l'avoir connue dans une autre vie... Et si c'était dans un autre temps ?

Quand Henry rencontre Claire, il ne peut croire à l'incroyable : ils s'aiment depuis des décennies, même s'il ne s'en souvient pas. Car Henry est atteint d'un mal mystérieux qui le «déplace» dans le temps.

De ce postulat insolite, Audrey Niffenegger a fait naître un roman bouleversant, l'histoire d'une amour absolu et éternel.


MON AVIS

Pour commencer, je dois dire que j'ai des sentiments plutôt partagés pour ce livre. J'ai apprécié certains moments et d'autres, m'ont moins plu. C'est donc un avis mitigé que vous allez lire ici. Mais je vous rassure, il sera certainement plus positif que négatif. =)

Commençons par le négatif. J'ai trouvé que certains bouts de l'histoire étaient un peu trop longs, et même parfois, un peu inutiles. Personnellement, quand on me décrit les détails de la vie d'un personnage du genre, j'ai pris mon café, puis ensuite, je me suis habillé. Après, je me suis brossé les dents (vous voyez le genre ?), je trouve ça assez lassant ! Et ça arrive quelques fois durant l'histoire... Mais, notez bien que ce n'est pas toujours. Donc, ça m'a déplu, ça m'a fait soupirer quelques fois, mais ça ne m'a pas fait décrocher complètement du roman.

Globalement, c'est une très belle histoire d'amour. Claire, qui rencontre l'homme de sa vie à 6 ans, et qui tombe amoureuse de lui (le seul qu'elle aimera, d'ailleurs) dès son plus jeune âge c'est assez romantique merci !

Parfois, surtout au début, j'étais un peu perdue, parce qu'Henry se retrouve à tout moment, soit dans le présent, soit dans le passé et parfois dans le futur, même qu'à quelque reprise le Henry du présent rencontre le Henry du passé ou futur ! Ça donne des moments plutôt cocasses, la plupart du temps ! J'ai beaucoup aimé l'idée de base, qu'Henry puisse voyager dans le temps, mais pas comme il le désirerait. Ça arrive, comme ça, et puis pouf !, il disparaît et se retrouve en 1984, ou tout autre année. Le fait qu'il ne puisse pas changer le cours du temps, aussi, m'a assez plu. C'est arrivé, comme ça, et même s'il voulait y changer quelque chose, il n'y pourrait rien. Ça rend l'histoire plus dramatique et touchante.

Et puis, la fin... c'est fou ce que cette fin m'a fait ressentir deux sentiments contradictoires ! D'un côté l'avant-fin, si je peux dire, m'a faite pleurer et m'a serré le cœur bien fort. Mais le tout dernier chapitre, j'ai eu un sentiment d'inachevé, qui, je dois bien l'avouer, m'a un peu enragé et m'a aussi laissé sur ma faim. J'en aurais pris plus (ou plutôt, j'aurais aimé en savoir plus), disons.

En conclusion, Le temps n'est rien, malgré quelques petites longueurs, est un bien beau livre, qui m'a fait passer un agréable moment de lecture.


« Claire, je veux te répéter, encore, à quel point je t'aime. Notre amour a été le fil dans le labyrinthe, le filet sous l'équilibriste, la seule chose réelle dans cette vie étrange à laquelle j'ai pu me raccrocher. Ce soir, j'ai l'impression que mon amour pour toi a plus de densité dans ce monde que je n'en ai moi-même : comme s'il pouvait me survivre et t'entourer, veiller sur toi, l'envelopper. »

J'ai lu - 523 pages
 V.F. de ''The time traveler's wife''

La dernière chanson (The last song)


Réalisé par : Julie Anne Robinson
Avec : Miley Cyrus, Liam Hemsworth, Greg Kinnear, Bobby Coleman...

SYNOPSIS

Depuis le divorce de ses parents, Ronnie Miller a arrêté de jouer du piano et s'est révoltée contre l'autorité parentale. Lorsqu'elle est forcée d'aller chez son père avec son jeune frère pour tout l'été, elle décide de passer le moins de temps possible dans la maison familiale. Lors de l'une de ses promenades sur la place publique, elle rencontre Will, un joueur de volleyball prétentieux qui semble s'intéresser à elle dès les premiers instants. Bien qu'elle le repousse à plusieurs reprises, le jeune homme, déterminé à la conquérir, fera d'innombrables efforts pour séduire l'indépendante Ronnie. Débutera alors une histoire d'amour passionnée, mais terriblement compliquée.


MON AVIS

Depuis que le film est sorti au cinéma (en 2010) que j'ai envie de le voir. Mais c'est seulement aujourd'hui que je prends enfin le temps de le regarder ! En fait, je voulais lire le livre de Nicholas Sparks avant. J'ai donc fait d'une pierre deux coups, j'ai lu le livre et ensuite vu le film, pour mon challenge Regardes ce que tu lis.

Donc, en comparaison au livre, je dois dire que le film m'a autant touché ! J'ai pleuré pendant une bonne centaine de pages pour le livre, et une bonne trentaine-quarantaine de minutes pour le film ! Presque comme chaque adaptation cinématographique, il y a quelques éléments qui diffèrent, mais ça ne m'a pas dérangé du tout. Ça n'a pas l'habitude de me déranger d'ailleurs. Malgré cela, j'ai trouvé l'histoire très bien adapté !

Pour l'histoire d'amour entre Will et Ronnie, je dois même dire qu'elle m'a paru moins superficielle que dans le livre. Beaucoup plus touchante et réelle ! Le père de Ronnie, interprété par Greg Kinnear est l'un des personnages qui m'a le plus touché, comme dans le bouquin. Et puis, Jonah, le petit frère, est tellement mignon. Bobby Coleman le joue à merveille ! Miley Cyrus et Liam Hemsworth forment un très beau couple, j'ai trouvé qu'il y avait une excellente chimie entre les deux.

Donc, en conclusion, une magnifique adaptation d'un livre tout aussi magnifique. Coup de coeur pour le livre, eh bien, coup de coeur pour le film aussi !

« C’est fragile l’amour, Ronnie, mais nous ne savons pas toujours en prendre soin. On essaie juste de s’en sortir comme on peut en espérant que ce sentiment fragile survivra malgré tout. »


La dernière chanson - Nicholas Sparks


RÉSUMÉ

À l'âge de 17 ans, la vie de Veronica Miller, alias « Ronnie », est bouleversée par le divorce de ses parents et le départ soudain de son père, qui abandonne New York pour la Caroline du Nord. Elle lui en veut vraiment et refuse de le voir depuis la rupture... Jusqu'au jour où, trois ans plus tard, sa mère décide de l'envoyer passer un été avec lui, espérant une réconciliation.

Le père de Ronnie, ancien pianiste et professeur, mène une vie paisible en bord de mer où il se consacre à la confection d'une oeuvre d'art. Dès son arrivée, Ronnie se rebelle et menace de partir. Mais bientôt, elle fait la connaissance de Will, un jeune homme du village, qui va faire chavirer son coeur. Baissant sa garde, va-t-elle enfin réussir à s'ouvrir au bonheur ?


Des retrouvailles inattendues.

Si l'amour peut briser les coeurs, il peut aussi les cicatriser.

MON AVIS

On peut dire que j'ai de la chance côté lecture, ces temps-ci, car me voici en face d'un deuxième coup de coeur de suite !

L'histoire de Ronnie, bien que prévisible à certains moments, m'a beaucoup touché ! Suite à la séparation de ses parents, Ronnie décide de ne plus parler à son père. Elle ne veut même plus le voir, ni répondre à ses nombreuses lettres qu'il lui envoie. Mais l'été de ses 18 ans, sa mère l'envoie avec son petit frère en Caroline du Nord pour passer les vacances avec Steve, leur père. Durant ces vacances, Ronnie modifiera sa façon de voir les choses, en apprenant plusieurs choses, mais surtout, en se rapprochant de son père et en vivant sa première histoire d'amour.

L'histoire d'amour entre Will et Ronnie, je dois bien l'avouer, m'a paru un peu... disons... superficielle. Tout se passe trop vite... Mais, même à cela, mon cœur a bondi plusieurs fois et j'ai été attendri par leur nouvelle relation. Et puis, bon, comment ne pas craquer pour Will, même s'il est un peu stéréotypé ! =P

Bien que j'adore lire des histoires d'amour de ce genre, j'ai beaucoup apprécié (même plus) que le côté familial prenne autant de place. Ronnie au début est une vraie peste envers son père, mais plus l'été avance, plus elle se rend compte que son père est un homme vraiment bien et qu'elle a été odieuse à son égard. Le rapprochement qui se crée entre Ronnie, Steve et Jonah est magnifique et j'ai trouvé ça très émouvant. Les événements qui viennent par la suite, je ne vous mentirais pas, m'ont fait pleurer sur plus d'une centaine de pages ! (Je ne vous en révèle pas plus ! )

Concernant les personnages, j'ai trouvé que chacun d'entre eux étaient très bien ''exploités'', si je puis dire, et qu'ils avaient tous l'air vrais, disons. Les rendant tour à tour, attachants, touchants, ou même agaçants et détestables pour certains d’entre eux. Par contre, je dois avouer avoir eu un faible pour le père et le frère de Ronnie, Steve et Jonah. Surtout pour Jonah. Tout ce qu'il dit est tellement mignon et comique, j'ai adoré ça !

Comme pour ma précédente lecture, cette histoire avait pour cadre, la mer, mais aussi la musique. Deux choses que j'apprécie particulièrement et qui m'ont fait aimer encore plus cette histoire. Donc, La dernière chanson est une très belle histoire qui m'a beaucoup plu et touché. Si vous êtes friand (je le suis !) de ce genre d'histoire, lisez-le !


« La vie, songea Steve, ressemblait un peu à une mélodie.

Le début est un mystère, la fin une révélation... mais toutes le émotions éprouvées dans l'intervalle permettent d'affirmer que l'ensemble mérite d'être vécu. »



XO Éditions - 397 pages
v.f. de ''The last song''

Carnets de naufrage - Guillaume Vigneault


RÉSUMÉ

Quand Marlène le quitte, Alex sombre. Sans doute aurait-il préféré y rester. Mais, au lendemain du naufrage, il refait surface, parmi les êtres et les choses, dans un océan dont il ne reconnaît plus la houle étrange.

Ni en fuite, ni en quête, Alex est à la dérive ; douce dérive qui l'emportera vers le Sud, vers un pays baigné par l'océan. C'est là que, arc-bouté à son orgueil, s'entêtant à affronter des vagues indomptables, Alex devra réapprendre à nager





MON AVIS

Waouh, quel beau roman ! Guillaume Vigneault est vraiment très doué pour l'écriture, c'est de famille (c'est le fils de Gilles Vigneault) ! Mon livre était dans ma bibliothèque depuis quelques mois, et je regrette qu'il y soit resté si longtemps...

Durant tout le livre, on lit, un peu comme un journal, le récit d'Alexandre, jeune homme de 27 ans, qui vient de se faire tromper par sa femme, Marlène. On assiste à son naufrage, mais aussi son réapprentissage de la vie, de l'amour. Il réapprend à nager, comme dit le résumé.

C'est surtout le style de l'auteur qui m'a plu. Une plume magnifique, tendre, parfaite. Des mots justes, si justes, et tellement vrais... Guillaume Vigneault fait preuve d'une belle sensibilité et ne tombe jamais dans la mièvrerie. Cette histoire m'a beaucoup touchée. Des moments qui tantôt me font rire ou sourire, tantôt me tord un peu le cœur, des instants mémorables, qui petit à petit feront revivre Alex.

Le fait que l'océan est toujours un peu omniprésente dans cette histoire, ne fait pas de tord non plus, car j'adore l'océan. Elle nous berce tranquillement, en symbiose avec l'histoire, avec Alex. Il surfe sur les vagues de la mer, comme il surfe sur les vagues de ses sentiments.

Alex est un personnage très attachant et touchant, qui m'a réellement fait fondre. J'ai aimé sa simplicité, sa beauté intérieure, sa façon de penser. Sa peine me touchait beaucoup. Concernant les autres, Félix, Yannick, Martine, etc., chacun a sa place dans cette histoire et apporte quelque chose à Alexandre.

Bon, je dois avouer que la fin m'a un peu déçue, elle n'est comme pas terminée... J'aurais vraiment apprécié savoir comment ça se termine réellement entre Marlène et Alex, ou du moins en savoir un peu plus. Mais bon, n'empêche que, cette histoire m'a énormément plu et je ne peux que vous la conseiller !

Boréal - 456 pages

La forêt des 29 - Irène Frain


RÉSUMÉ

Cela se passait en Inde, il y a plus de cinq siècles. Dans ce pays aimé des poètes, les puissants ont tout saccagé. Pour leurs constructions mirifiques, ils ont déboisé les forêts, méprisé les forces de la terre et du ciel. Le vent s'engouffre dans les villages, la sécheresse s'installe, le fossé entre les riches et les pauvres devient intolérable, la misère rôde, la vie est en danger. Pourtant chacun courbe l'échine...

Un jeune paysan va refuser la fatalité. Rejeté par les siens, Djambo a rejoint le peuple des Errants, connu la faim, la soif, la passion et l'inanité des rêves d'abondance. Avec quelques vagabonds, il fonde une communauté dont la survie tient à 29 principes simples. Leur ligne directrice : le respect de la Nature et de tous les êtres humains. Ces principes vont permettre au Pays de la Mort de ressusciter.

Un parcours historique essentiel
Une vérité initiaque 
Une réponse aux enjeux de notre temps

« NOUS POUVONS RECRÉER LE MONDE. »



MON AVIS

Mon tout premier partenariat ! Je dois dire que sans cela, je ne pense pas que ce livre ce serait retrouver entres mes mains, car ce n'est pas le genre de livre que j'ai l'habitude de lire.

J'ai trouvé le style de l'auteure assez déroutant. Parfois certains bouts me plaisaient et me poussaient à lire la suite, pour savoir ce qui allait se passer. Mais d'autres, m'ont assez ennuyée, ce qui alourdissait un peu l'histoire, selon moi. Je pense que certains bouts auraient pu être évités, mon intérêt aurait été un peu plus élevé. Le vocabulaire, aussi m'a parfois déstabilisé, car je ne suis pas vraiment habituée à lire un livre avec un vocabulaire si différent... Il faut dire aussi que j'ai noté beaucoup d'extraits qui m'ont beaucoup plu !

Je pensais que la création de la communauté de Djambo se ferait bien plus rapidement ! En fait, la plus grande partie de ce livre est consacré à la vie de Djambo, avant les Vingt-Neuf. Ce qui n'est pas mal, car on apprend à le connaître, on voit ce qu'il a vécu, et on comprend plus facilement pourquoi il est devenu cet homme, ce grand sage si respecté par les Bishnoïs.

Le principe des vingt-neuf règles que doivent respecter les Bishnoïs m'a beaucoup plu. En respectant ces règles, ils vivent en harmonie avec eux-mêmes, la Terre et tout ce qui les entourent. C'est admirable ! Avec ces règles, même si les clans autour d'eux manquent d'eau et de nourriture, eux en ont encore pleins ! Le moment où l'auteure décrit le massacre de Khejarli m'a fait serrer les dents et les poings. Ça m'a révolté de voir que ces hommes se foutaient complètement des Bishnoïs ! De savoir que c'est un fait vécu rend l'histoire plus touchante...

Le fait est que malgré les quelques siècles qui nous séparent de ces évènements, nous vivons un peu la même chose, nous avons les mêmes craintes que les gens de cette époque. Ce livre nous ouvre les yeux sur bien des choses, que nous devrions prendre en considération avant qu'il soit trop tard. Comme le dit Irène Frain : « Nous pouvons nous recréer. Et recréer le monde. Ensemble, et par nous-mêmes. »

Mention spéciale à la couverture, que je trouve sublime. Elle représente très bien le contenu du. Même, je trouve que Djambo ressemble à cet arbre. Malgré l'aridité des gens (du désert pour l'arbre), il continue à vivre, à pousser, à grandir. Notons aussi qu'il y a utilisation d'un papier offset Alisado 90 g, ainsi que d'encres fabriqués à partir d'huiles végétales. Beau geste écologique !

En conclusion, malgré quelques passages un peu particulier et fastidieux, je ne regrette pas du tout d'avoir lu ce livre, qui m'a permis d'agrandir un peu ma culture. Un énorme merci au forum Livraddict et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat. Vous m'avez permis de découvrir une nouvelle auteure, ainsi qu'un genre de livre qui se retrouve rarement entre mes mains. Merci !

« Si vous voulez de l'eau, dit Djambo ce soir-là pour la première fois, commencez par la chercher au fond de vous, soyez à vous-même une source. Et ensuite, rappelez-vous que la nature est un corps, un corps immense, dont nous ne sommes , nous, les humains, qu'une infime partie. Mais si petits soyons-nous, nous nous en sommes pris à ce corps et l'avons gravement blessé. Donc, à nous de la guérir. Non par une religion de plus, mais par une nouvelle façon de vivre, une humble façon. Car nous ne changerons le monde en grand que si nous commençons, misérables corpuscules que nous sommes, par le changer en tout petit. Et soyons patients, car le seul lieu des hommes, ce n'est ni leur champ ni leur village, ni leur ville, ni même leur pays. C'est le temps. »

Michel Lafon - 456 pages