31 octobre 2011

Anita Blake, tome 6 : Mortelle séduction - Laurell K. Hamilton

RÉSUMÉ

À ma gauche, Richard. Le mec le plus adorable du monde : brun aux yeux chocolat, prof de sciences. Seul problème : une fois par mois, il se couvre de poils et hurle à la lune. À ma droite, Jean-Claude. Le mec le plus horripilant du monde : un regard bleu marine hypnotique, et un magnétisme sexuel démentiel. Seul problème : il a plus de deux siècles. Face à moi, un immortel atteint par une mystérieuse maladie que le liquéfie sur pattes. Et quelque part derrière moi, un assassin à qui un commanditaire inconnu a promis un demi-million de dollars s'il réussissait à m'abattre dans les vingt-quatre heures. Que dit la sagesse populaire déjà ? «Il vaut mieux être seul que...».





MON AVIS

J'ai trouvé que ce sixième tome était assez différent des précédents. Moins d'enquête que dans les autres, moins de relèvement de zombies, etc. Mais ce n'est pas pour un mal. Ce sixième tome est peut-être moins ''actif'', que les autres, il reste tout de même bon, même si je me suis un peu ennuyé à un moment.

Anita apprend par Edward que quelqu'un veut sa mort. Et pas qu'un peu ! Cette personne a promis un demi-million de dollars pour l'assassin qui aura sa peau. Anita est donc obligée de se cacher une bonne partie du roman, pour ne pas être tué. Edward l'aidera beaucoup, ce que j'ai assez apprécié, puisque c'est un personnage qui avait attiré mon attention, mais qu'on ne voyait pas énormément dans les cinq premiers tomes.

Et puis, Laurell K. Hamilton n'a absolument pas oublié les hommes d'Anita ! Jean-Claude et Richard sont plus que présents dans ce sixième tome (J'ai beaucoup apprécié le lien qui s'est créé entre eux trois). D'ailleurs Anita a de plus en plus de difficultés à tenir face à eux, tellement elle se sent attiré par eux. C'est d'ailleurs le plus osé et le plus chaud des tomes ! Je n'en révèle pas trop, mais je peux dire qu'il y a une scène de baignoire très enflammé ! ;-)

Je le dis encore, mais j'aime beaucoup le personnage d'Anita, car je la trouve très authentique, très vraie. Malgré son métier, elle a peur. Même très peur, parfois. Elle n'est pas wonder-woman et ça fait du bien de voir qu'une héroïne de roman se permet d'avoir peur ! Elle est courageuse, mais elle ne cache pas que parfois elle a la frousse. Ce qui est bien aussi, c'est son évolution. Elle découvre qu'elle a de plus en plus de pouvoir et c'est vraiment intéressant. C'est à suivre !

Donc, je trouve que ce n'est pas le meilleur des tomes, même si j'ai tout de même passé un bon moment de lecture. Cela ne m'empêchera certainement pas de lire le septième tome, Offrande brûlée.

Milady - 567 pages
V.F. de ''The killing dance''
tomes
Tome 1 : Plaisirs coupables
Tome 2 : Le cadavre rieur
Tome 3 : Le cirque des damnés
Tome 4 : Lunatic Café
Tome 5 : Le squelette sanglant
Tome 6 : Mortelle séduction
Tome 7 : Offrande brûlée
Tome 8 : Lune bleue
Tome 9 : Papillon d'Obsidienne
Tome 10 : Narcisse enchaîné
Tome 11 : Pêchés céruléens
Tome 12 : Rêves d'Incube
Tome 13 : Micah
Tome 14 : Danse macabre
Tome 15 : Arlequin
Tome 16 :  Sang noir
Autres tomes non traduits...

26 octobre 2011

Chercher le vent - Guillaume Vigneault

RÉSUMÉ  

La paix a son prix, et il faut parfois brûler les ponts. Il y a déjà longtemps que Jack vit sans Monica. Longtemps aussi que Jack vit sans Jack, un peu.

Après des années sous silence, la trêve est toutefois rompue lorsque Tristan, le frère cadet de Monica, réapparaît dans l'existence de Jack. Car on a beau enterrer les souvenirs, l'érosion fait son travail.

Tristan entraîne alors Jack sur la route, la route sans destination, simplement parce qu'il faut bouger, parce qu'il faut prêter ses voiles au hasard. La route où ils feront la rencontre de Nuna, cette jeune femme dont les regards affolent tous les compas. Mais les triangles sont des objets contondants, et le désir, un combustible dangereux.

Guillaume Vigneault prouve dans ce deuxième roman combien il a le don de traduire les subtils climats du coeur. Dans une prose élégante et mesurée, il continue de brosser le portrait d'une génération, d'un façon d'aimer et de se quitter qui lui appartient en propre.



MON AVIS  

Comment tomber en amour avec un auteur, avec un livre, avec une écriture ? En lisant Guillaume Vigneault ! Du moins, c’est mon cas ! Quel merveilleux écrivain. Dommage qu’il n’a à son actif que deux romans…

J’ai retrouvé les mêmes émotions intenses que dans son premier roman, Carnets de naufrage. Il y a quelque chose dans son écriture qui me charme complètement, qui vient me chercher et me touche beaucoup. Guillaume Vigneault décrit les émotions de son personnage principal, ici, c’est Jack, d’une façon tellement touchante, tellement pur, que dès les premières lignes, je l’ai tout de suite apprécié. J’aime la mélancolie qu’il place en ses personnages, j’aime le caractère de ses personnages, bref, vous l’aurez compris, J’AIME ses personnages !

Une belle histoire, bien développé, touchante, on a presque l’impression que c’est lui qui l’a vécu (qui sait !). En bon québécois, ça me vire à l’envers qu’est-ce qu’il écrit ! C’est beau, c’est vrai, c’est authentique, je peux nommer tout plein de synonyme dans ce genre, vous savez. ^^ Une sorte de road movie littéraire, qui nous emmène à Montréal, en Floride, en Louisiane… J’ai beaucoup apprécié. Je dirais même : un délicieux coup de cœur ! L’amitié qui relie Tristan et Jack est très belle aussi. J’ai beaucoup aimé lire leurs conversations, qui bien souvent, m’ont faite rire ou même réfléchir.

C’est vrai qu’au début, j’avais un peu l’impression de me retrouver face au même personnage que dans Carnets de naufrage, Alex. Mais bien franchement, ça ne m’a tellement pas dérangé ! Au fil de la lecture, j’en suis venue à oublier cette ressemblance.

Je regrette seulement que ce livre, je l’avais emprunté à la bibliothèque et qu’il ne m’appartient pas. Lorsque je lis un roman comme celui-ci, lorsque je ressens une telle émotion derrière une lecture, c’est toujours un immense plaisir de posséder l’objet de ces dites émotions, et de lui faire, juste à lui, une petite place dans notre bibliothèque. Je suis sûre que la plupart d’entres vous me comprendrons !

Ahh, Guillaume Vigneault, Guillaume Vigneault, à quand une autre merveille de cet acabit ? J’attends cela avec impatience !

 Boréal - 270 pages

Choisie par Fleurdusoleil dans ma PAL bibliothèque.

18 octobre 2011

Les vampires de Manhattan, tome 2 : Les Sang-Bleu - Melissa de la Cruz

RÉSUMÉ


À Venise comme à New York, la fête bat son plein. Sublime et glaciale, la rivale de Theodora Van Alen, Mimi Force, prépare le grand événement chez les vampires : le bal des Quatre-Cents. Robes haute couture, hype attitude, baisers vénéneux dans les palaces, tout serait parfait si derrière les masques les vrais dangers ne guettaient pas Theodora et ses amis...









MON AVIS  

Ahh, quelle joie lorsque quelque chose comme ça arrive ! Après avoir lu le premier tome, je n’étais pas du tout convaincu par celui-ci, mais comme je le disais dans l’article, je laisse toujours une deuxième chance (voire plus parfois), et c’est ce que j’ai fait avec ce deuxième tome de la saga Les vampires de Manhattan. Ce fut une excellente idée, car j’ai beaucoup plus apprécié celui-ci !

Il faut dire aussi que tout est mieux travaillé. En particulier, les fameux noms de marques, qu’on ne retrouve presque plus ici. Et c’est assez soulageant, car ça m’avait vraiment dérangé dans le premier tome. Certes on a encore droit à quelques remarques sur les vêtements (on est quand même dans un roman se passant à New York ET parmi les gens glamour), mais après nous avoir fait comprendre que les personnages sont riches et qu’ils peuvent se permettre des robes qui coûtent dans les quatre-cinq chiffres, l’auteur en a mis pas mal moins que dans le premier tome et ça, c’est un grand bien, ce qui m’a permis d’apprécier un peu plus l’histoire !

L’histoire aussi est plus crédible, elle tient debout, disons. D’ailleurs, je n’ai pas soupiré, ni levé les yeux au ciel. ^^ Melissa de la Cruz y a  insérer une bonne dose de suspens, qui nous tient en haleine une bonne partie du roman (dès le début, d’ailleurs). Mais aussi une dose d’humour et de romance.

Le mythe des vampires est assez changé dans cette série, ça ne m’avait pas trop plu, dans le premier tome, mais on dirait que je commence à m’y faire, ça m’a moins rebuté. Et puis, on en apprend un peu plus sur eux dans ce tome et ça aide à apprécier, même si franchement, sur ce côté, je ne suis pas encore complètement convaincue. Avec les anges, les vampires et Lucifer mélangés, ça me paraît encore un peu trop tiré par les cheveux…

Les personnages quant à eux sont beaucoup plus solides, plus attachants. J’ai eu moins de difficultés à croire en eux et leurs histoires. Ils m’ont parus moins faux que dans le premier tome, je dirais. 

Et pour finir en beauté, un spoiler ! Hé hé ^^. [Spoiler]J’ai fortement apprécié le retour (très court, par contre) de Dylan, un personnage très peu vu dans le premier tome, mais oh combien intéressant ! Ainsi que le petit début de romance entre Oliver et Théodora, bah oui, quoi, Oliver est un autre personnage que j’aime bien ! ;) [Fin du spoiler] Voilà, je devais le dire, c’est dit ! 

Donc, le deuxième tome que voici est très intéressant, en tout cas, beaucoup plus que le premier, qui ne m’avait pas vraiment plu. J’y ai trouvé une histoire, des personnages, beaucoup plus travaillés, ce qui rend ce tome-ci bien meilleur, en comparaison du tome 1. J’espère retrouver la même chose avec le roman suivant ! 

Albin Michel - 399 pages 
V.F. de ''Masquerade''

tomes
Tome 1 : Les vampires de Manhattan
Tome 2 : Les Sang-Bleu
Tome 3 : Les Sang-d'Argent
Tome 4 : Le baiser du vampire
Tome 5 : Le secret de l'ange
Tome 6 : La promesse des Immortels
Autres tomes non traduits...

16 octobre 2011

Chéri, tu m'écoutes ? ...Alors répète ce que je viens de dire... - Nicole de Buron

RÉSUMÉ 

Avec l'humour et la joie de vivre qu'on lui connaît, Nicole de Buron s'attaque, dans son nouveau roman à l'amour. L'AMOUR à tous les âges : depuis Attila, 7 ans, fou de passion pour sa maîtresse d'école et qui veut l'épouser, jusqu'à Lilibelle, la grand-mère de 75 ans qui fugue à Las Vegas se marier avec un contre-amiral de 80 printemps. En passant par tous les membres de la chère famille de l'auteur :Vous (c 'est-à-dire un peu toutes les femmes) ; L'Homme (l'éternel macho) ; Petite chérie et sa meute d'amoureux ; Fille aînée aux prises avec Monsieur Gendre N°1, Monsieur Gendre N°2 et ses enfants adolescents dont elle découvre, à son tour avec surprise, les brûlantes amourettes (elle a oublié les siennes). 

Nicole de buron s'amuse aussi de quelques problèmes en amour. La jalousie dont une épidémie ravage la Tribu. L'argent dans le couple (qui paye quoi ?). Les fêtes, y compris la pire : la Fête des mères avec ses colliers en noyau de cerises ou en macaronis peints.

Et le temps passe. Vous vous apercevez que l'Homme a plein de défauts agaçants (Vous aussi, si peu...) Mais vous en êtes toujours aussi amoureuse. Parce que vous êtes une sainte (chérie). Voilà un livre qui, comme les lectrices l'écrivent souvent à Nicole de Buron, "est si drôle qu'il mérite d'être remboursé par la Sécurité sociale" comme anti-dépresseur.


MON AVIS 

Alors, alors… J’ai un avis plutôt mitigé sur ce livre. Je trouve cela plutôt dommage, car le début était très prometteur et me faisait penser que je passerai un excellent moment de lecture détente. Mais ce ne fut pas tout à fait le cas. Je m’explique.

J’ai commencé ce roman en étant très optimiste. Les avis et les notes que j’avais pu lire sur ce livre étaient très bons et je me disais qu’il valait bien le coup ! C’était d’ailleurs le cas lorsque je l’ai commencé. J’ai beaucoup ri ! Les péripéties que vivent le personnage principal et sa famille me faisaient bien rire, au début. Mais bon, voilà, à un moment donné, je me suis mise à moins rire, à moins apprécier l’histoire et va savoir pourquoi !

J’ai trouvé que cela se répétait un peu. En particulier ce genre de phrase (que j’ai mis en gras) : Le contre-amiral surgit chez vous un après-midi, sous prétexte de vous emprunter un livre, pendant que Lilibelle était une fois de plus chez son coiffeur (pardon : son «artiste capillaire»). Dès l’entrée, vous lui trouvez la moustache en berne. (Grand-Papa Jules, pas l’artiste capillaire). Il y en a au moins une dizaine, si ce n’est plus. Ça m’a bien faite rire au début, mais plus il y a en avait, plus je soupirais…

Par contre, il y a un point particulier dans ce roman. C’est la narration, au lieu d’être au je ou au il, comme on en a l’habitude, c’est plutôt au vous, comme si c’était le lecteur qui vivait l’histoire. Voici un exemple : « Vous êtes dans votre bain du matin. Mais comme vous savez que ce timbre aigu vous dérange aux moments les plus incommodes, vous avez soigneusement posé votre portable sur le coin de la baignoire.». Si au début cela m’a un peu déstabilisé, j’ai finalement trouvé cela assez intéressant ! Ça donne une autre dimension à l’histoire.

J’ai donc fini le livre en le lisant un peu à l’horizontal, je l’avoue, car je n’avais qu’une envie, c’était de le terminer… Mais bon, j’ai tout de même terminé cette lecture avec un sourire, et même pas pour la raison donnée plus haut. ;-) 

Plon - 205 pages

5 octobre 2011

Nés à minuit, tome 1 : Attirances - C.C. Hunter

RÉSUMÉ

L'été s'annonce mouvementé pour Kylie. Après un enchaînement de catastrophes, ses parents l'envoient dans un centre spécialisé pour adolescents marginaux. Ou plutôt hors du commun : ici cohabitent sorciers, vampires, et autres créatures de la nuit. Tous sont persuadés que Kylie n'est pas là par hasard...

Aidée de ses nouveaux amis, elle tente de découvrir sa vraie nature. Aurait-elle un lien avec le rôdeur fantomatique qui la poursuit sans répit ? Sa quête est perturbée par l'arrivée de Derek et de Lucas qui semblent tous deux déterminés à la séduire. Prisonnière de dangeureuses attirances, Kylie saura-t-elle trouver sa place dans ce nouveau monde ?



MON AVIS 

On peut dire que ce livre porte bien son nom ! Attirances. Plusieurs choses sont attirantes dans ce bouquin, c’est le cas de le dire.

De un, la couverture. Je la trouve tout simplement magnifique. J’adore le mauve, alors ces différents tons de cette couleur m’ont tout de suite attiré. En plus, l’arbre et la jeune fille au milieu donne une aura de mystère à cette couverture.

De deux, l’histoire. En lisant le résumé, je l’ai trouvé fort alléchant, mais j’avais aussi quelques petits doutes, puisque celui-ci me rappelait d’autres histoires que j’ai pu lire ou dont j’ai entendu parler. Ce roman a certes ses petits côtés classiques que l’on retrouve souvent dans ce genre d’histoire, mais ça ne m’a pas empêché de lire ces 400 pages avec avidité. Mais il y a aussi de nombreux points originaux qui m’ont beaucoup plus. Tel que le mélange des créatures de la nuit dans une école (habituellement, c’est toujours centré sur une seule créature), le gros point d’interrogation sur l’origine de Kylie (personne ne sait encore ce qu’elle est exactement…), j’aime aussi le fait qu’elle puisse voir et parler aux morts. Plusieurs autres éléments aussi sont très intéressants, mais je vous laisse les découvrir par vous-même !

De trois. Les personnages. Eux aussi peuvent parfois paraître un peu clichés. En particulier lorsque l’on a droit au triangle amoureux... Mais ce n’est pas grave ! Car je les ai trouvés fort intéressants. Les personnages principaux ont été assez bien travaillés pour un premier tome, et on s’attache assez facilement à eux. Il y a Kylie, le personnage principal, qui découvre tout juste un nouveau monde fantastique, qu’elle ne soupçonnait même pas l’existence. Elle est un peu dépassé par les évènements et ne se sent pas tout de suite à sa place, car elle ne se considère pas comme étant une créature de la nuit. Il y a Derek et Lucas, ses deux nouveaux prétendants, pour lesquels elle craque dès le début (Elle est rapide en besogne, cette Kylie ! Un peu trop d’ailleurs, à mon avis… Mais bon, que peut-on face à deux aussi charmants jeunes hommes ?!), mais aussi Miranda, Della, Holiday, etc. Plusieurs personnages secondaires qui agrémente l’histoire et la rende encore plus palpitante.

Donc, Attirances, le premier tome de la trilogie Nés à minuit annonce une série très prometteuse. Certains petits points négatifs  par ci par là (par exemple, le triangle amoureux, qui je trouve, est du déjà vu ou encore quelques petites longueurs), mais franchement ça ne m’a pas excessivement dérangé. Je trouve que c’est un livre qui mérite qu’on s’arrête un peu pour y découvrir une bonne histoire, mêlant suspense, romance et fantastique à merveille. Ma lecture fut très agréable surtout qu’une fois de temps en temps, nous avons droit à des moments drôles, qui m’ont bien faite rire !

Pour terminer, je voudrais remercier le forum Livraddict et les éditions Michel Lafon. J’ai obtenu ce livre grâce à eux et je les remercie fortement, car j’ai pu découvrir un excellent premier tome, très prometteur. Vivement la sortie des tomes 2 et 3 !

Michel Lafon - 399 pages 
V.F. de ''Shadows Falls, Born at midnight''

tomes
Tome 1 : Attirances
Tome 2 : Soupçons
Tome 3 : Illusions

4 octobre 2011

Va où ton coeur te porte - Susanna Tamaro

RÉSUMÉ

Dans la solitude de sa maison, sur le haut plateau de Carso, près de Trieste, une femme agée décide d'écrire une longue lettre à sa petite-fille, sous fomre de journal intime. Elle sait que le temps lui est compté et veut, par cette lettre d'amour, renouer une relation rendue difficile non seulement par la ''crise de l'adolescente'' mais aussi par la mort tragique de sa propre fille. Et c'est donc sa propre vie qu'elle est amenée à revisiter, son éducation rigide et bourgeoise, son mariage de convenance avec un homme gentil mais ennuyeux, sa relation clandestine avec le père de sa fille. Parcourant ainsi l'histoire de plusieurs générations de femmes, sans fausse pudeur, sans rhétorique, parfois avec dureté, elle se raconte à sa petite-fille et l'invite à accomplir le même ''voyage'' qu'elle : un voyage à la recherche de soi, loin des fausses valeurs et des clichés, en écoutant avant tout la voix du coeur.

MON AVIS

Va où ton cœur te porte. Je n’avais pas lu le résumé, que déjà le titre me plaisait beaucoup. C’est en partie pour cette raison que j’ai lu ce livre. Un joli titre, mais aussi un résumé tentant, il faut bien le dire.

Je m’attendais à une histoire qui me toucherait beaucoup. Je trouve que quand ce genre d’histoire est écrit sous forme de journal, par le personnage principal, ça nous permet de se mettre à la place du personnage et de bien sentir ses émotions, ses envies, ses ressentis, etc. Mais je n’ai pas été touché autant que je m’y attendais. Certes, j’ai eu les larmes aux yeux à une reprise et la fin m’a beaucoup plu. Mais, j’ai trouvé qu’il manquait ce petit quelque chose qui fait qu’on accroche vraiment à un livre…

Bon, c’est sûr que l’absence quasi-totale de dialogue m’a un peu dérangé. J’ai trouvé que parfois, ça alourdissait le récit et je décrochais un peu de l’histoire. Surtout que les chapitres sont assez longs !

Et puis, bien que la fille et la petite-fille d’Olga ne soient presque pas présentes dans ce livre, ce sont deux personnages, omniprésents, qui m’ont fortement déplu, par leurs attitudes envers leur mère ou grand-mère.

Ce que j’ai le plus apprécié par contre, c’est les pensées d’Olga, même si parfois je trouvais que c’était un peu trop fouillis. J’ai retenu de très belles phrases qui m’ont faite réfléchir et m’ont beaucoup plu.

Donc, malgré une déception quand même présente, j’ai pu quand même apprécier cette lecture. Par contre, ce livre ne deviendra pas, du moins pour l’instant (c'est-on jamais, lors d'une relecture...), l’un de mes préférés.

« Les larmes qu'on retient se déposent sur le coeur, avec le temps elles forment une croûte et le paralysent, [...]. »

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« Avant de juger une personne, marche trois lunes dans ses mocassins. »

Plon - 228 pages 
V.F. de ''Va' dove ti porta il cuore''


tomes
Tome 1 : Va où ton coeur te porte
Tome 2 : Écoute ma voix