5 mars 2013

La poursuite du bonheur - Douglas Kennedy

RÉSUMÉ

Un jour d'enterrement bien triste. Une vieille dame, dans le cortège, qu'elle n'a jamais vue. Kate Malone l'ignore encore mais, alors que son passé entre en terre, un autre, inconnu, s'apprête à éclater au grand jour...
Cette histoire occulte commence à Greenwich Village, au lendemain de la guerre. Tout ce que la jeunesse de Manhattan compte d'artistes excentriques et prometteurs tentent d'oublier trois ans d'horreur dans l'appartement enfumé du dramaturge Eric Smythe. Un premier Thanksgiving sous le signe de la paix. Dans le joyeux désordre de ce soir de fête, Jack Malone liera à jamais son destin à celui de Sara. Malgré l'ombre grandissante de la chasse aux sorcières, malgré la mort, malgré l'Amérique, ces deux-là se battront jusqu'au bout, pour leur droit au bonheur...


MON AVIS

Bon, bon, bon... Ça fait déjà quelques minutes que je suis devant mon écran à me demander : mais qu'est-ce que je vais écrire ?! J'ai eu beaucoup de mal avec ce roman, j'ai donc beaucoup de mal avec mon avis, ça je peux vous le dire.

Tout d'abord, ce qui m'a globalement le plus déplu de ce roman c'est la déprime qu'il m'a foutu ! Il est franchement démoralisant... Ce roman porte d'ailleurs très bien son titre : La poursuite du bonheur. Les personnages courent sans cesse après ce bonheur et ne l'atteignent pratiquement jamais. Ça m'a déprimé et en écrivant mon avis, quelques semaines plus tard, ça me remet dans ce sentiment de mal-être, c'est fou.

J'ai aussi eu beaucoup de mal avec le premier personnage qu'on rencontre, Kate. Sa vie n'est pas vraiment comme elle le désirait et ça m'ennuyait de lire ses plaintes sur ceci, ou sur cela. Et je ne comprenais pas vraiment non plus ce que sa vie venait faire ici, puisqu'il n'est pas question de ce personnage dans le résumé. J'ai été soulagée lorsque le récit a changé de personnage et où l'histoire de Sara commence enfin. Soulagement qui a été de courte durée, malheureusement. Le début de son histoire m'a plu, mais plus on avançait, plus ça m'ennuyait et donc, bien entendu, plus j'avais hâte de terminer ce roman.

L'histoire est très dramatique, voire trop, parce que comme je le disais, ça m'a franchement déprimé de lire toutes les mésaventures de Sara et de son frère Eric. La vie n'est pas facile pour eux, on le comprend bien, car pratiquement rien de bien leur arrive... Où quand c'est le cas, c'est de courte durée.  Et puis bon, quand tu lis pratiquement 800 pages de ce genre-là, ça fini par écoeurer un peu... D'autant plus qu'à certain moment, ça finit par tourner un peu trop en rond à mon goût.

Quant aux personnages, je n'ai pas réussi à m'attacher complètement à eux. Il y avait toujours un petit quelque chose qui me déplaisait et qui m'empêchait d'apprécier l'un ou l'autre de ces personnages. Et puis, on a droit à quelques personnages secondaires qui m'ont franchement enragé (la première belle-mère de Sara, entres autres), cela a dû faire monter ma pression ! ^^ J'y repense encore et j'ai envie de me fâcher, c'est pas drôle ! xD

Je ne vous parlerai pas trop de l'histoire, car j'en garde peu de souvenirs, étant donné que j'ai lu ce roman il y a plus d'un mois (j'avoue que je n'ai pas trop cherché à m'en souvenir, d'ailleurs...). Je peux juste vous dire que j'ai trouvé que l'auteur mélangeait un peu trop d'éléments, ce qui m'a plus d'une fois un peu découragé. C'est sûr que si vous appréciez ce genre d'histoire, lancez-vous, car on plonge complètement dans la vie des protagonistes, vivant la moindre de leurs émotions et de leurs vécus.

Bon, je suis peut-être un peu dur, mais c'est comme ça que je me sens face à cette histoire. Beaucoup de personnes ont adoré ce roman de Douglas Kennedy, mais moi, je suis passée totalement à côté. J'ai Une relation dangereuse et Les charmes discrets de la vie conjugale dans ma PAL, je vais donc sans doute les lire un de ces jours, mais certainement pas tout de suite. C'est drôle comme le Chapelier Fou fait ressortir les moins bons romans de ma PAL, ces derniers temps. ^^

« On ne connaît jamais personne pour de bon [...]. On le croit, oui, mais ils finissent toujours par vous désarçonner. Surtout quand il est question d'amour. Le coeur est l'organe le plus secret que nous ayons. Et le plus imprévisible. »

Pocket - 774 pages

v.f. de ''The pursuit of happiness''

2 commentaires:

  1. Ah, et bien pour le coup je n'avais pas accroché sur mon premier Kennedy mais celui-ci m'a plu, en tout cas sa partie au pesé. Certainement parce que sachant dès le départ la fin de cette histoire je ne m'attendait pas à une autre fin, et j'ai trouvé l'histoire de Sara vraiment prenante!!!

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    1. Comme quoi, les goûts et les couleurs.... ;-)
      Merci pour ton avis Piplo !

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Merci pour votre commentaire, il sera lu avec attention ! =)