Dans une petite ville d'Alabama, à l'époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au coeur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis -, a connu un tel succès. Mais comment est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C'est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.
MON AVIS
Ça faisait un petit bout de temps que je désirais lire ce roman, ce classique de la littérature américaine. Ce fut dans le cadre d'un mini swap que je l'ai reçu, offert par fille-de-lecture. Mais c'est dans le cadre du challenge Livra'deux pour Pal'Addict, 6e édition (fait avec Bouquinons), que je l'ai enfin lu ! Et ce fut une excellente découverte ! Certes, le coup de coeur n'était pas au rendez-vous (sans aucune raison valable, je l'avoue), mais ce fut une excellente lecture, très agréable.
Tout d'abord, parlons du style de l'auteur. Fabuleux et délicieux à lire. Un style abordable, pour tous, qui nous pousse et lire et lire encore plus de pages. Cela fait en sorte que l'on ne s'ennuie jamais (ou presque), malgré les quelques digressions du personnage principal, qui revient dans ses souvenirs d'enfance.
Justement, parlant souvenirs d'enfance... J'ai particulièrement apprécié la façon dont Lee Harper a construit son histoire. En utilisant la voix de Scout, qui selon ses souvenirs, nous conte l'histoire de son enfance, l'auteur a su rendre son histoire encore plus intéressante ! Avec la candeur de Scout, l'histoire s'en trouve, selon moi, allégé quelque peu. Et comme le dit si bien le résumé : « Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance ». Effectivement, c'est bien le cas, en plus de parler de plusieurs autres sujets intéressants (entres autres, le racisme). Mais malgré tous ces sujets sérieux, le personnage de Scout est drôle ! Et ça, c'est très appréciable.
De plus, dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, nous y rencontrons des personnages magnifiquement bien construits et plus qu'attachants ! La petite Scout, bien entendu, mais aussi son grand frère Jem et leur ami Dill, mais aussi une ribambelle de voisin tous plus attrayants les uns que les autres, y compris Boo, le voisin ''invisible'' mais pourtant omniprésent, pendant pratiquement tout le roman. Et surtout, surtout, Finch. Finch fut, pour moi, un personnage fort marquant. J'ai apprécié la relation qu'il entretenait avec ses deux jeunes enfants. Je l'ai senti un peu effacé, mais tout de même très présent, d'une manière subtile. J'ai trouvé que l'amour qu'il ressentait pour ses enfants était très fort, même s'il le démontre, au fond, pas de manière si évidente que cela.
La vérité qui émane de ce bouquin est d'une touchante réalité. Malgré le fait que plus de 80 ans nous sépare de l'époque où se situe cette histoire, on se sent tout de même concerné par le sujet principal du bouquin : le racisme. Certes, on n'est pas en 1930, mais n'empêche, ce bouquin est parfois encore d'actualité, malheureusement...
Pourquoi n'ai-je pas eu droit au coup de coeur ? Je l'ignorais lorsque j'ai terminé ma lecture, et je l'ignore encore quelques semaines plus tard, lors de l'écriture de cette chronique. Je peux tout de même dire que j'ai beaucoup aimé cette lecture, pour toutes les raisons citées plus haut. Ce fut un réel plaisir de découvrir enfin ce roman tant renommé qui selon moi est un roman à l'écriture, aux sujets et même à l'âme intemporels, qui mérite amplement le détour.
MON AVIS
Ça faisait un petit bout de temps que je désirais lire ce roman, ce classique de la littérature américaine. Ce fut dans le cadre d'un mini swap que je l'ai reçu, offert par fille-de-lecture. Mais c'est dans le cadre du challenge Livra'deux pour Pal'Addict, 6e édition (fait avec Bouquinons), que je l'ai enfin lu ! Et ce fut une excellente découverte ! Certes, le coup de coeur n'était pas au rendez-vous (sans aucune raison valable, je l'avoue), mais ce fut une excellente lecture, très agréable.
Tout d'abord, parlons du style de l'auteur. Fabuleux et délicieux à lire. Un style abordable, pour tous, qui nous pousse et lire et lire encore plus de pages. Cela fait en sorte que l'on ne s'ennuie jamais (ou presque), malgré les quelques digressions du personnage principal, qui revient dans ses souvenirs d'enfance.
Justement, parlant souvenirs d'enfance... J'ai particulièrement apprécié la façon dont Lee Harper a construit son histoire. En utilisant la voix de Scout, qui selon ses souvenirs, nous conte l'histoire de son enfance, l'auteur a su rendre son histoire encore plus intéressante ! Avec la candeur de Scout, l'histoire s'en trouve, selon moi, allégé quelque peu. Et comme le dit si bien le résumé : « Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance ». Effectivement, c'est bien le cas, en plus de parler de plusieurs autres sujets intéressants (entres autres, le racisme). Mais malgré tous ces sujets sérieux, le personnage de Scout est drôle ! Et ça, c'est très appréciable.
De plus, dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, nous y rencontrons des personnages magnifiquement bien construits et plus qu'attachants ! La petite Scout, bien entendu, mais aussi son grand frère Jem et leur ami Dill, mais aussi une ribambelle de voisin tous plus attrayants les uns que les autres, y compris Boo, le voisin ''invisible'' mais pourtant omniprésent, pendant pratiquement tout le roman. Et surtout, surtout, Finch. Finch fut, pour moi, un personnage fort marquant. J'ai apprécié la relation qu'il entretenait avec ses deux jeunes enfants. Je l'ai senti un peu effacé, mais tout de même très présent, d'une manière subtile. J'ai trouvé que l'amour qu'il ressentait pour ses enfants était très fort, même s'il le démontre, au fond, pas de manière si évidente que cela.
La vérité qui émane de ce bouquin est d'une touchante réalité. Malgré le fait que plus de 80 ans nous sépare de l'époque où se situe cette histoire, on se sent tout de même concerné par le sujet principal du bouquin : le racisme. Certes, on n'est pas en 1930, mais n'empêche, ce bouquin est parfois encore d'actualité, malheureusement...
Pourquoi n'ai-je pas eu droit au coup de coeur ? Je l'ignorais lorsque j'ai terminé ma lecture, et je l'ignore encore quelques semaines plus tard, lors de l'écriture de cette chronique. Je peux tout de même dire que j'ai beaucoup aimé cette lecture, pour toutes les raisons citées plus haut. Ce fut un réel plaisir de découvrir enfin ce roman tant renommé qui selon moi est un roman à l'écriture, aux sujets et même à l'âme intemporels, qui mérite amplement le détour.
Le Livre de Poche - 434 pages